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1- Le
déblayage:
.
le repérage
. les concentrations
. les
«vacances dans les vacances»
2- Donner
forme au voyage:
. pour tout le voyage
. pour chaque jours
3-
Le
produit final
AUSSI
-Choisir sa
destination
-Le budget
-Les formalités
-Les
bagages
-Les transports
-L’hébergement
-La
restauration
-La santé
-La
sécurité
-Le quotidien en voyage
-La
communication
-Le
goût du voyage
-Pourquoi
voyager
-Le
choc culturel
-La
méfiance positive
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Établir
son itinéraire
|
On
ne devrait jamais partir sans un itinéraire
détaillé. L’élaboration de
l’itinéraire constitue l'étape la plus
importante
de la préparation d’un voyage. Un bon
itinéraire,
c'est la colonne vertébrale de tout voyage
réussi.
L’itinéraire n’est pas un carcan dans
lequel on
s’enferme, mais une suite de choix volontaires et librement
consentis, une façon de marquer son territoire avant
même
d’y poser les pieds. L’itinéraire a pour
objectif
d’alléger la pression morale, pas de
l’alourdir. Et
comme l'improvisation est encore la meilleure manière de
perdre
à la fois son temps et son argent, un minimum d'organisation
ne
tue pas la fantaisie. Elle lui donne, au contraire, un terrain plus
confortable pour s'exprimer.
L'élaboration
de l'itinéraire peut être régie par
deux grands
principes. Le premier, c'est que l'important n'est pas de tout voir
mais plutôt de voir de tout. Le second, c'est qu’en
voyage,
mystérieusement, on semble disposer de plus de temps et
d'énergie que chez soi. On peut donc remplir
généreusement ses journées avant de
risquer de
tomber dans la frénésie.
Nota bene: dans
cette section, on prend pour acquis que vous avez
déjà
une idée assez précise de votre destination. Si
ce n'est
pas le cas, il serait intéressant que vous jetiez
d'abord
un coup d'oeil sur la section Choisir sa destination.
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Les avantages de
l'itinéraire
- L'itinéraire
permet
de faire connaissance avec sa
destination avant même le départ et de mettre
déjà de l'ordre dans ses idées.
Grâce
à lui, on se familiarise à l'avance avec les noms
de
villes, de rues et de sites; on acquiert un minimum de connaissances
sur la géographie d'un pays, son histoire, sa culture et ses
attraits.
- Tracer
un itinéraire
permet
d'effectuer des choix en fonction de ses besoins et de ses moyens, de
faire la part du possible et de l'impossible, d'anticiper ou
même
de régler d'avance certains problèmes
prévisibles,
comme d'obtenir un visa, et de se prémunir contre les
mauvaises
surprises, comme de trouver les musées fermés.
L'itinéraire bien fait permet surtout de maximiser son temps.
- En
voyage, un
itinéraire bien préparé
constitue une garantie de bon fonctionnement, un
élément
sécurisant qui permet, l'esprit étant
déjà
libéré d'un certain nombre de
préoccupations, de
consacrer toute son attention à profiter de ses moments de
découverte. C’est un instrument qui permet de
plonger dans
l’inconnu avec l’assurance de ne pas perdre le
nord.
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Le
principal outil de travail : le guide de voyage
Pour
préparer son itinéraire, il faut investir dans au
moins
un bon guide de voyage sur la destination qu'on a choisie. Les guides
de voyage les plus populaires peuvent se trouver dans toute bonne
librairie. La quantité de guides offerts peut
paraître
rébarbative au premier abord, mais quelques notions de base
très simples permettent de faire le tri assez facilement. Il
existe, grosso modo, trois types de guides.
(Nous abordons plus bas les guides web)
Les
guides historiques et culturels
Tout
d'abord, les guides historiques et culturels donnent des informations
relativement détaillées sur les attractions
à
visiter. C'est le cas du guide Michelin vert et du guide bleu Hachette.
Ce sont des guides que l'on trimbale avec soi au moment des visites,
quand on veut tout voir et tout savoir.
Ensuite,
on trouve les guides exclusivement consacrés aux services,
hôtels et restaurants, comme le Michelin rouge ou le Gault et
Millaut des bonnes tables de France. Ces guides sont à
réserver à ceux qui disposent de solides moyens
financiers. Ils n’ont absolument pas
été
prévus pour les voyageurs en sac à dos.
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Les guides
complets
Enfin, on peut trouver
toute une
gamme de guides complets, qui vont nous indiquer à la fois
comment nous
déplacer, où loger, où manger, quoi
voir et quoi faire. La part
consacrée aux considérations pratiques et celle
consacrée à
l'information touristique varient de l'un à l'autre. Les
plus
intéressants tiennent compte des plus petits budgets. C'est
le cas des
Guides du Routard et de la précieuse collection Lonely
Planet.
Les
guides Lonely Planet, d’origine australienne, ont conquis le
marché
mondial. Et pour une excellente raison : ce sont, et de loin, les
meilleurs! Vous pouvez toujours chercher ailleurs pour vous distinguer,
mais aucune collection n’a encore réussi
à égaler la qualité de
celle-là. Vous devez vous résigner à
côtoyer constamment, partout dans
le monde, des voyageurs qui ont en main le même guide de
voyage que
vous, parce que vous n’êtes pas les seuls
à savoir à quel point il est
constant, systématique, rigoureux, complet et fiable! La
collection
compte plus de 500 titres couvrant 195 pays. Un grand nombre est traduit en
français.
Les
guides Lonely
Planet, du moins dans leur version originale anglaise, couvrent donc
toutes
les destinations du globe et sont remis à jour
régulièrement. Ces
guides possèdent un équilibre quasi parfait entre
la place faite aux
renseignements pratiques et celle dédiée
aux éléments culturels,
historiques ou environnementaux. Pour le voyageur
indépendant, un guide
Lonely Planet du pays visité constitue une
véritable police d’assurance
lui garantissant de ne jamais rester en panne de transport,
d’hébergement ou de restauration. Vous y trouverez
la meilleure façon
de vous rendre d’un point A à un point B, en
combien de temps et à quel
prix. Et une fois rendu au point B, vous aurez en main un
aperçu concis
et précis de l’ensemble des ressources
disponibles, des points forts et
des points faibles du nouveau lieu d’accueil, et une
cartographie
impeccable pour vous orienter. On peut aussi obtenir les versions
numériques des guides en PDF ou ePub pour iPad, Kindle et
plus.
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Pour
une recension critique de la plupart des collections de guides
francophones et anglophones, voir le site de ABM.fr
qui fait un tour assez exhaustif de la question. Voir aussi around
the world, qui fait un classement comparatif des divers
guides.
Les principaux guides de voyage
papier ont un prolongement sur le web et certains sont forts complets. Certains guides web
consacrés au voyage n'ont pas de version papier.
Les uns et les autres sont très utiles pour la
préparation de son voyage et de son itinéraire en
particulier. (Il est aussi possible - chez Lonely Planet par exemple -
d'acheter en ligne un ou des chapitres d'un guide en particulier.)
Parmi les guides sur le web, mentionnons, entre autres :
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L'élaboration de
l'itinéraire
Composer
un itinéraire consiste à réaliser un
calendrier
correspondant à la durée de son voyage et
à
déterminer au jour le jour chacune des étapes.
Plusieurs
tentatives peuvent être faites avant d'obtenir un
résultat
satisfaisant.
Il n'est pas nécessaire de
connaître
déjà ses dates de départ et de retour
pour
s'attaquer à cette opération. Il est
même
préférable d'avoir une idée
précise du
déroulement de son voyage avant de choisir le moment de
partir
et celui de revenir.
Parfois, deux ou trois jours de
plus ou encore un
changement de dates peuvent se révéler d'un
rendement
extraordinaire.
De la même
façon, ce simple travail
de recherche pourra aider la personne qui préfère
se
joindre à un groupe organisé à choisir
celui qui
répond le mieux à ses attentes. Même si
l'itinéraire qu'elle va suivre n'est pas de son cru, cette
personne partira avec une longueur d'avance sur ses compagnons de
voyage.
Première
étape : le déblayage
1. Le
repérage
La
première étape de l'élaboration de
l'itinéraire consiste donc à éplucher
consciencieusement son ou ses guides de voyage ou à faire ses
recherches sur les web ou encore une combimaison des deux. Il faut
identifier
les
endroits qui semblent présenter de
l'intérêt, les prendre en note et les situer
sur une
carte. Une
fois ce premier repérage terminé, il arrive la
plupart du
temps qu'un premier circuit se dessine, déjà
visible sur
la carte. Il faut maintenant vérifier qu'il soit
réaliste, selon le temps dont on dispose, les distances qui
séparent les points d'attraction, l'attention qu'on veut
consacrer à chacun et le rythme de déplacement
qu'on
souhaite suivre.
Pour
élaborer son itinéraire, on peut aussi
s’inspirer,
au point de départ, des propositions que l’on
retrouve
dans certains guides de voyages. Les Guide du Routard, les Lonely
Planet et d’autres guides encore suggèrent des
itinéraires
de durée variable adaptés au temps dont on
dispose. Il faut se référer au pays que l'on veut
visiter:
Sur le web (il faut se
référer au pays que l'on veut visiter) :
Nous vous proposons aussi,
à partir de notre propre expérience, plusieurs SUGGESTIONS
D'ITINÉRAIRES aux quatre coins du monde,
d’une durée variant entre 1
mois et 6 mois. Ces itinéraires ont tous
été
expérimentés en temps réel sur le
terrain.
Dans tous les cas,
il ne faut pas hésiter à modifier ces propositions
d'itinéraires en fonction de nos intérêts.
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en haut de page
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2. Établir
des concentrations
Pour
simplifier la gestion de toutes les informations dont on doit tenir
compte, on peut partager son voyage en trois ou quatre
«concentrations», ou «blocs»,
correspondant
à des divisions géographiques, pays, provinces ou
régions. Chaque division présente
généralement des caractères, des
centres
d'intérêt et des attraits différents.
Ainsi,
l’Indonésie
peut se diviser en îles (Sumatra, Java,
Bali…) et la région des Andes en pays (Équateur,
Pérou,
Bolivie…)
On traite chacune comme un tout, un peu
comme on cuisine séparément chaque service d'un
repas. Il
peut arriver que, faute de temps, de possibilités de
transport
ou d’argent, l'on doive déjà renoncer
à
certains de ses objectifs. Il vaut mieux rester réaliste et
ne
pas le regretter. L'important n'est pas de couvrir le plus de surface
possible, mais de bien profiter de chaque journée de son
voyage.
3. Des
vacances dans ses vacances?
Chaque
fois que c'est possible, l'idée de s'offrir des
«vacances dans
ses vacances» peut s'avérer merveilleusement
gratifiante.
Quelques jours de pause dans un endroit agréable peuvent
permettre de se détendre et de
«digérer» ses
expériences précédentes. Dans les pays
où
le choc cultuel risque d'être plus violent, comme en Inde,
c'est
presque une nécessité. On peut aussi profiter de
l’occasion pour glisser dans son programme la pratique de ses
activités préférées, comme
la
plongée sous-marine ou le ski. Et pourquoi
résister
à la séduction d’une belle plage de
sable blond
quand elle nous fait de l’oeil?
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Deuxième
étape : donner forme à son voyage
La
deuxième étape consiste à transcrire
ses ambitions
sur le papier. Sur une grande feuille vierge (ou à partir de son clavier), on se fabrique un
calendrier. On quadrille le papier pour le diviser en cases, une case
pour chaque jour de la semaine, qu'on va dater selon les dates
prévues pour le voyage. On fait ensuite quelques copies, la
première hypothèse étant rarement
définitive.
Cette
étape de la préparation de
l'itinéraire est celle
des vrais choix. Mais il ne faut renoncer à rien tant que le
calendrier n'est pas rempli. Des aménagements peuvent
toujours
s'avérer possibles. Certains choix seront malheureusement
dictés par de basses considérations
financières.
(Ainsi, tout le monde ne peut pas s’offrir
l’île de
Pâques ou les Galápagos!) Le tourisme
étant une
industrie, il est non seulement tributaire de l'économie du
pays
mais également régi par la règle de
l'offre et de
la demande. D'autres choix s'avèrent plus faciles
à
faire. Entre quarante temples, vingt musées, quinze
forteresses
ou dix stations balnéaires, il est
généralement
facile d'identifier les plus intéressants ou les mieux
situés. L'abondance constitue un atout plutôt
qu'une
source d'embarras. L'important, c'est de varier les plaisirs et
d'équilibrer la planification de ses activités en
fonction de tous ses champs d'intérêt.
Dans chaque
case, on va
regrouper les informations suivantes, qu'on va trouver dans les guides
ou sur les cartes :
1. Noter pour tout le voyage :
- Les jours
fériés
(fêtes religieuses ou fêtes nationales). Ces
jours-là, certains services sont peu (comme les
stations-service) ou pas (comme les banques) disponibles. Plusieurs
sites
touristiques et même des postes frontières
risquent
d'être fermés.
- Les fêtes locales, les
festivals ou les événements spéciaux.
Ces activités qui attirent les foules peuvent compliquer
singulièrement la recherche d'un hôtel. On peut
préférer les éviter ou, avec un
minimum de chance
et de prévoyance, trouver le moyen d’en profiter
aussi.
- Le ramadan.
Les pays musulmans pratiquent tous, chaque année, une
période de jeûne de trente jours durant laquelle
les
fidèles doivent s'abstenir de manger, de boire, de fumer et
d'avoir des relations sexuelles entre le lever et le coucher du soleil.
Il en résulte une baisse générale des
activités régulières et la
réduction des
services disponibles. Les transports en commun fonctionnent selon des
horaires irréguliers et les seuls restaurants ouverts sont
ceux
pour touristes, donc chers. Le voyageur étranger peut
réussir à s'organiser assez bien mais c'est plus
compliqué qu'en temps normal, et la pression psychologique
est
tout de même un peu lourde. Comme la période du
ramadan
est fixée au neuvième mois du calendrier
musulman, elle
change d'une année à l'autre. C'est le premier
renseignement à vérifier avant de partir en pays
de
religion islamique.
2. Noter pour chaque jour de
voyage:
- L'étape du
départ (celle où l'on aura dormi).
- L’étape de
l'arrivée
(celle où l'on va dormir). Il vaut mieux vérifier
tout de
suite que celle-ci offre des services d'hébergement
convenables.
- La population de
l'étape d'arrivée.
Connaître le chiffre de la population d'une ville est un
renseignement capital pour évaluer la densité du
trafic,
la complexité du trajet vers le centre et l'inventaire des
services disponibles.
- Les possibilités de
haltes entre les deux.
On peut souvent s’arrêter en route pour visiter un
endroit
où l’on n’a pas
nécessairement envie de
dormir.
- La distance entre
l'étape du départ et celle de
l'arrivée.
- Le temps nécessaire
pour se rendre de l’une à l’autre.
Grâce aux guides, il est possible d'estimer approximativement
le
temps nécessaire pour franchir une distance. Cinquante
kilomètres peuvent aussi bien signifier vingt minutes, sur
une
autoroute dernier cri, que deux heures ou plus, en pays en voie de
développement.
|
Troisième
étape : le produit final
Une
fois terminé le premier brouillon à peu
près
convenable, il faut passer à l'étape finale, dite
celle
du «peaufinage». C'est l'étape
où le voyage
prend corps, où le rêve devient
réalisable.
L'objectif à atteindre, c'est que chaque journée
soit
bien remplie, que l'itinéraire corresponde aux attentes,
qu'il
offre un éventail varié et qu'il soit
équilibré.
Un
itinéraire n'est pas une contrainte, c'est un outil. Il ne
faut
pas craindre que les journées soient trop
chargées ni
s'essouffler d'avance devant la perspective d'un rythme un peu rapide.
Le voyage possède des facultés dynamisantes
exceptionnelles et on s'habitue très vite au nomadisme.
Contrairement au sel dans sa soupe, c'est plus facile d'en enlever que
d'en rajouter!
|
 |
Avant
de couler son itinéraire dans le béton, il faut
faire spécialement attention à ce qui suit:
-
Les dimanches
Les
dimanches sont toujours embêtants à remplir.
L’intérêt de certaines villes ou de
certains
villages disparaît complètement ce
jour-là. Les
commerces sont fermés, les rideaux de fer sont
baissés et
les rues sont vides. Si c'est une étape importante, il vaut
mieux prévoir une journée de séjour de
plus.
Sachez
qu'en pays musulman,
c'est le vendredi que tout ferme et qu'en Israël, c'est le samedi.
Pour
éviter les mauvaises surprises, on vérifie aussi
les
jours de fermeture des musées et des attractions
touristiques
qui nous intéressent particulièrement et, quand
on est un
consommateur averti, les jours où les entrées
sont
gratuites.
-
Les démarches importantes
Si
on choisit d'attendre d’être dans un pays voisin
pour obtenir son visa
d’entrée pour la destination suivante, il faut le
prévoir dans son itinéraire. On doit
évidemment
tenir compte des horaires d’ouverture des agences de voyage,
de
ceux des ambassades ou des consulats et considérer les
délais d’obtention du document. Ainsi, un visa
pour le Vietnam
demandé un vendredi via une agence de voyage de Bangkok,
en Thaïlande,
ne sera vraisemblablement délivré que
le mardi ou le mercredi suivant.
De
même, il faut penser aux laissez-passer de transport, trains
ou
autocars, qu’on doit obligatoirement acheter à
l’extérieur du pays où on va les
utiliser.
Il
peut être également utile de noter les endroits
où,
avant de partir, il faudra
faire une bonne provision de devises locales. Quoique rares sont maintenant les endroits où il n'y a pas de distributeurs automatiques (ATM).
-
La conduite de nuit
Il
n'est jamais conseillé de conduire la nuit dans un pays
inconnu.
Dans certains cas, comme au Mexique ou au Maroc, il
faut même
être carrément suicidaire pour s'y risquer.
Même si
les routes sont bonnes, elles sont souvent mal
éclairées,
des obstacles peuvent surgir à tout moment devant la voiture
et
les chauffeurs y ont fréquemment l'habitude de conduire sans
phares. En fait, on devrait éviter de conduire la nuit
partout
où la conduite de jour elle-même demande une bonne
concentration. Comme c'est un facteur parfois difficile à
prévoir, mieux vaut s'organiser pour ne jamais avoir
à le
faire. Qu'on réserve donc ses soirées
à la
détente et ses nuits au sommeil.
-
La traversée des frontières
Si
on a l'intention de franchir une frontière avec une voiture
de
location, on doit s’assurer que cela est autorisé.
Il se
peut que le locateur, la compagnie d'assurances ou tout simplement la
loi l'interdisent formellement. C'est le cas par exemple entre la Grèce
et la Turquie,
entre les Etats-Unis
et le Mexique,
entre Israël
et les pays voisins.
Il
faut savoir aussi que toutes les frontières ne sont pas
ouvertes
tout le temps, ni à toutes les heures du jour, ni
à tous
les jours de la semaine, et que les formalités peuvent
prendre
du temps. Quand on prévoit changer de pays, il faut
donc
vérifier qu’on puisse le faire au moment voulu et
qu’on dispose d’une marge de temps suffisante pour
se rendre
à sa prochaine destination sans paniquer.
-
Les horaires des transports en commun
Si
on envisage d'utiliser les transports en commun locaux, il faut
toujours s’assurer des possibilités de repartir de
sa
destination au moment voulu pour éviter de se retrouver
coincé trois jours à se tourner les pouces dans
un bled
perdu.
-
Les lignes aériennes locales
Lorsque
les objectifs sont éloignés les uns des autres et
que le
temps manque, on peut très sérieusement envisager
de
franchir certaines distances en avion. Les lignes aériennes
intérieures ainsi que les compagnies
d’aviation low cost
offrent maintenant des tarifs tellement avantageux qu’il
serait
stupide de s’en priver. Ainsi, une compagnie comme
AirAsia.com
fait des merveilles lors de l’élaboration
d’un
itinéraire dans le Sud-est asiatique.
-
Prévoir son retour
Il
est fortement conseillé de prévoir revenir au
moins deux
jours à l'avance dans la ville où l'on
va prendre
l'avion pour rentrer. Mieux encore, on peut placer la visite de cette
ville à la toute fin de l'itinéraire. Pour deux
raisons.
La première, c'est qu'en cas de pépin durant le
circuit,
on dispose d'une marge de manœuvre dans le temps qui
évite
le stress inutile. La seconde, c'est que, comme les
aéroports
internationaux sont généralement
situés dans les
capitales ou de très grandes villes, on a tout à
gagner
à profiter de l'expérience acquise lors du voyage
pour
les aborder.
|
Il
est impossible de tout prévoir lors de la
rédaction d'un
itinéraire. L'imprévu fait partie du voyage et du
plaisir
de voyager. Des événements peuvent survenir en
cours de
route, des grèves générales ou des
rencontres, qui
obligent ou encouragent à modifier ses projets initiaux. On
peut
être déçu par certains endroits et
enchanté
par d'autres. On peut choisir d'accélérer le
rythme et de
mettre des journées «en banque», pour
mieux jouir
d'une étape suivante, ou au contraire de rester plus
longtemps dans
un coin spécialement plaisant et de traverser rapidement
l'un des
prochains. L'itinéraire est un instrument de travail, un
outil,
pas une obligation.
En voyage, on apprend beaucoup
sur
soi-même. C'est à l'usage, sur place, qu'on est le
plus
à même d'identifier avec précision ses
goûts
et ses besoins du moment, et de s'y ajuster. Pourtant, règle
générale, un itinéraire bien
préparé
subira peu de changements en cours de route. Et ça reste le
meilleur outil dont on puisse disposer pour faire face à
l'imprévu.
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