Menu
-
Les cliniques de voyageurs
- La vaccination
- Les ordonances
médicales
- Les dentistes
- Les
épidémies
- Le paludisme
- Les MTS
- L'eau potable
-
L'hygiène
alimentaire
- Les baignades
en eau douce
- Au bord de la
mer
- Le
décalage horaire
- La diarrhée
-
La constipation
- Les intoxications alimentaires
- La
déshydratation
- Les coups de soleil
- Les
rhumes
- Le mal des transport
- Le mal de l'altitude
-
Les morsures
- Les bestioles des hôtels
- La
trousse
- Les services médicaux
AUSSI
Les
préparatifs de voyage
-Choisir sa destination
-Établir
un
itinéraire
-Le
budget
-Les
formalités
-Les
bagages
-Les
transports
-L’hébergement
-La
restauration
-La
sécurité
-Le
quotidien en voyage
-La
communication
-Le
goût du voyage
-Pourquoi
voyager
-Le
choc culturel
-La
méfiance positive
|
|
La santé en voyage
|
Beaucoup
de gens qui partent en voyage sont angoissés à la
perspective de tomber malades. Pas de panique! Ce n'est pas parce
qu’on va sortir de son univers hyper aseptisé que
les
microbes vont automatiquement nous sauter dessus.
(D’ailleurs, on
peut très bien attraper une hépatite A en
mangeant dans
un casse-croûte près de chez soi.)
Il
n'est absolument pas nécessaire de
posséder une
formation médicale ou de suivre des cours de secourisme pour
sortir des sentiers battus. Les problèmes qui risquent le
plus
d'affecter le voyageur en bonne santé sont mineurs.
Cependant,
ces petits ennuis sont sans conséquence quand on peut
s'écraser bien au chaud dans son propre lit, mais ils
peuvent
devenir très embêtants quand on se retrouve en
déplacement à l'étranger.
Il
ne faut quand même pas sous-estimer le risque d'attraper une
maladie plus sérieuse, spécialement quand on
voyage dans
le tiers-monde. Or, le principal problème relié
de
façon directe au sous-développement, c'est
l'approvisionnement en eau potable. En effet, selon l'Organisation
mondiale de la santé (OSM), 80% des maladies
contractées
lors de voyages sont directement imputables à
l’eau
contaminée.
Il
reste que le principal facteur de risque en matière de
santé en voyage, c'est le comportement du voyageur
lui-même. Il existe donc un minimum de précautions
à prendre et ces précautions sont les
mêmes
partout.
|
Pour en savoir plus
: (la
situation sanitaire dans certains coins du globe évolue
rapidement, il est donc prudent de consulter des ressources
spécialisées avant un départ vers les
zones
à risque)
- Organisation
mondiale de la santé (OSM)
- Doctissimo
- Santé-voyage.com
- CHUM (fiches
par maladies)
- HealthMap (Carte
mondiale d'alertes épidémiques)
- Agence
de santé publique du Canada
- Safe
travel.ch
- U.S.
Centers for Disease Control and Prevention (CDC)
|

|
Les
précautions avant de partir
-
Les cliniques de voyageurs
Les
cliniques de voyageurs détiennent une liste,
régulièrement mise à jour, de toutes
les
informations épidémiologiques et des
recommandations qui
s'ensuivent, pour toutes les destinations possibles et imaginables.
Elles
sont en mesure non seulement de vacciner le voyageur mais aussi
de le conseiller utilement sur les précautions à
prendre
pour lui éviter d'être affecté par un
problème grave.
Pour
trouver la ressource la
plus près
de chez vous: Belgique
Canada
France
Suisse
|
- La vaccination
Toute
personne qui voyage devrait respecter son programme de vaccination de
base. Pour certaines destinations, des vaccins
supplémentaires
peuvent être fortement conseillés. Et comme
certains
vaccins mettent un certain temps avant d'agir, il est
préférable de ne pas attendre à la
dernière
minute afin d’être sûr d'être
bien
protégé.
A de rares
exceptions près,
comme certains pays africains qui exigent le vaccin contre la
fièvre jaune, aucun vaccin n'est plus obligatoire pour
débarquer dans un pays. Même le vaccin contre le
choléra n'est plus que rarement donné, en raison
de son
efficacité limitée et de ses risques d'effets
secondaires. La vaccination est donc une mesure préventive
laissée à l'initiative du voyageur.
Cependant,
il survient parfois des situations d'urgence dans lesquelles les
autorités peuvent exiger un contrôle de
santé ou
une preuve de vaccination avant d'autoriser l'entrée ou le
retour dans un pays. En cas d’épidémie
et pour
éviter la propagation de la maladie, beaucoup de pays
soumettent
les voyageurs arrivant des destinations touchées
à des
mesures d'examen très sévères. Il vaut
donc
toujours mieux garder son carnet de vaccination sur soi au moment de
franchir une frontière.
|
Pour en savoir plus :
Doctissimo
Hôpital
St-Louis
Agence
de santé publique du Canada
Santé-Voyage.com
Attention
: selon les pays, le coût de la vaccination des voyageurs
n'est
pas ou pas entièrement couverte par
l’Etat. Si
c’est le cas, comme au Canada, et qu’il faut
commencer le
programme de vaccination à zéro, l'addition peut
monter
vite. Il vaut donc mieux répartir la dépense en
s'y
prenant d'avance, en commençant par les vaccins qui ont la
plus
longue durée de vie. Mais il ne faut jamais chercher
à
économiser aux dépens de sa santé.
|

|
- Les ordonnances
médicales
Les
personnes qui prennent régulièrement des
médicaments doivent s'organiser pour ne pas en manquer
durant
leur voyage. Il faut possiblement prévoir une visite chez
son
médecin pour obtenir une ordonnance en
conséquence.
- Les dentistes
Pendant
que vous y êtes, passez donc chez votre dentiste.
S’il est relativement facile de trouver un médecin
compétent à peu près partout,
c’est moins
évident pour un dentiste. Une subite rage de dents peut
ruiner
votre voyage
- Les
épidémies
La
prudence recommande de s’abstenir de voyager dans un pays
où sévit une épidémie mais,
à partir
du moment où l'on connaît le mode de transmission
de la
maladie, il est souvent possible d'en contrôler le risque. La
plupart des épidémies frappent les zones les plus
défavorisées, sont causées par une
absence totale
de mesures d'hygiène et sont souvent transmises par un
vecteur
précis qu’il est possible
d’éviter.
Google
a mis en place un site qui tient à jour, sur une carte, les
alertes épidémiques partout dans le monde
à
partir, entre autres, des données de l'Organisation mondiale
de
la santé (OSM) et des agences de santé publiques
: HealthMap
- Le paludisme
L’une
des maladies graves qui frappe le plus de gens sur la terre, c'est le
paludisme, appelé aussi malaria. Selon l’OSM,
environ 40%
de la population mondiale, pour la plupart habitant les pays les plus
pauvres, sont exposés au paludisme. Le paludisme touche les
régions tropicales et subtropicales et est responsable
chaque
année de plus de 300 millions de cas de maladie
aiguë et
d'au moins un million de décès.
Cette
maladie parasitaire est transmise par un insecte appelé
anophèle, qui ressemble à s'y
méprendre à
un vulgaire moustique. Elle frappe dur dans les pays
défavorisés au climat tropical humide. Comme la
richesse
n'a jamais protégé des piqûres
d'insectes, il vaut
mieux prendre certaines précautions.
Il
n'existe pas
encore de vaccin pour contrer cette maladie - on y travaille - mais des
médicaments pris à titre préventif
peuvent
réduire le risque de façon importante. La
clinique des
voyageurs peut vous préciser si le risque existe dans votre
pays
de destination et quel type de médicament vous devriez
prendre.
Comme
la précaution du médicament prophylactique n'est
jamais
absolument étanche, il vaut mieux se protéger au
maximum
des piqûres d'insectes. Dès l'approche de la
tombée
du jour, on doit porter des vêtements longs, bien se couvrir
les
bras et les jambes et s'enduire d'un insectifuge efficace, à
teneur élevée de DEET. Si la malaria est la
principale
maladie transmissible par les insectes, elle n'est pas la seule. On a
tout intérêt à se protéger
et à
toujours garder sa bouteille d’insectifuge à
portée
de la main.
Pour
en
savoir plus :
Organisation
mondiale de la santé
Agence
de santé publique du Canada
|
- Les MTS
Nulle
part au monde on ne prend trop de précautions avec les
maladies
transmissibles sexuellement, dont, bien évidemment, le sida.
Même les non habitués des comportements sexuels
à
haut risque peuvent être tentés par une aventure
de
passage. L'occasion et l'herbe tendre en ont fait succomber plus d'un.
Si vous ne tenez pas à jouer à la roulette russe
avec
votre vie et celle de vos proches, glissez dans vos bagages une bonne
poignée de préservatifs de qualité.
Ceux qu'on
trouve sur place, quand il y en a, ne garantissent pas toujours une
protection efficace.
Pour en
savoir plus :
Agence
de santé publique du Canada
Prevention.ch
(Pour les personnes souffrant d'une infection par VIH et qui
désirent voyager.)
|

|
Voyager
en pays développé ne demande pas de
précautions
supérieures à celles que l'on prend normalement
chez soi:
éviter la fatigue excessive, les excès
alimentaires et la
surconsommation d'alcool. Par contre, voyager sous les tropiques
nécessite d'appliquer quelques règles de prudence.
-
L'eau potable
L'eau
contaminée est le principal ennemi du voyageur. Il vaut
mieux
boire de l'eau en bouteille partout ou désinfecter
soi-même l'eau du robinet avec des capsules de purification
d'eau. L'eau livrée par les villes peut être
parfaitement
potable à la sortie de l'usine de distribution, mais il faut
se
méfier de l'état du réseau d'aqueduc
ou de celui
de la tuyauterie des hôtels et des restaurants. De la
même
façon, il faut s'assurer que la glace soit
fabriquée
à partir d'eau saine et les jus de fruits frais
allongés
avec de l'eau minérale plutôt que de l'eau du
robinet. En
cas de doute, il est plus prudent de s'abstenir. On peut se brosser les
dents avec de l'eau en bouteille pendant les deux ou trois premiers
jours du voyage, le temps de développer sa
résistance aux
microbes locaux qui résisteraient au dentifrice.
Pour
en
savoir plus :
Le
routard
(comment rendre l’eau
potable)
-
L'hygiène alimentaire
Une
bonne hygiène alimentaire recommande de ne consommer des
viandes, volailles, œufs ou poissons que frais cuits et bien
cuits. Si on trouve que son plat n'est pas assez cuit, il ne faut
jamais hésiter à le retourner et à
demander qu'on
en prolonge la cuisson. Il serait stupide de risquer une infection
à la salmonelle par insouciance ou par timidité.
On
doit éviter les crudités autant que possible.
L'aliment
peut être parfaitement sain à l'origine mais
contaminé par l'eau du rinçage. On ne mange des
fruits
que si on peut les peler, et les peler soi-même. Les jus de
citron et de limette constituent un bon désinfectant naturel
dont on peut arroser ses plats, mais il ne faut pas en abuser.
À
la longue, ils sont irritants pour l'estomac.
Tout
de même, si on ne veut pas mourir de faim, il vaut mieux
s'abstenir de sombrer dans la paranoïa hygiénique
et la
phobie microbienne. L'organisme développe très
vite des
résistances et le risque pour la santé est
toujours moins
élevé qu'on ne le craint. Il arrive que refuser
les
crudités veuille dire se passer
d'éléments
essentiels dans son alimentation. A certains moments, on donnerait son
âme au diable pour croquer dans un légume frais.
Si on se
sent en confiance, qu’on ne s’en prive pas.
Nous
nous sommes jamais privés de consommer des
crudités et
des fruits frais dans les endroits les plus reculés, avec
quelques précautions de base. Et nous n'avons jamais eu de
problèmes de santé.
Pour en savoir plus :
Doctissimo
|
-
Les baignades en eau douce
Sous
les tropiques, il faut partout éviter les baignades en eau
douce
calme. Ce sont des bassin de croissance
privilégiés pour
les amibes, des organismes unicellulaires qui s y entendent pour
parasiter le corps humain et dont il est très difficile de
se
défaire. On peut se risquer en piscine à
condition que
l'eau y soit suffisamment chlorée. Si on ne sent pas le
chlore,
on s'abstient. On peut par contre s'amuser sans danger dans les
cascades tourbillonnantes.
-
Au bord de la mer
Au
bord de la mer, il vaut toujours mieux jeter un regard attentif sur la
plage avant de se jeter à l'eau. Il arrive que les
égouts
pluviaux y aboutissent. Quand c'est le cas, il suffit de s'en
éloigner pour se baigner en toute
sécurité. Il n
est pas non plus superflu d'examiner l'état de la plage
elle-même avant de s'y risquer. Certaines sont
très sales.
Si c’est le cas et que vous ne pouvez pas résister
à la tentation de vous y aventurer quand même,
portez au
moins des sandales. (Certaines plages sont tellement immondes que des
bottes d’égoutier seraient plus
appropriées!)
|


|
-
Le décalage horaire
Il
n’existe pas de solution miracle pour minimiser les effets du
décalage horaire. Pour s’en remettre
complètement,
il faut en moyenne, selon les individus, une
journée par
heure de décalage, jusqu’à un maximum
de douze
heures. La terre est divisée en vingt-quatre fuseaux
horaires,
correspondant aux vingt-quatre heures du jour. Comme elle est ronde, le
fuseau horaire le plus éloigné se trouve
diamétralement opposé au nôtre,
à douze
heures exactement. Un décalage de quatorze heures vers
l’ouest correspond en fait à un
décalage de dix
heures vers l’est. Le décalage horaire est un
phénomène astronomique tout à fait
objectif et
n’a aucun rapport avec la longueur du voyage ou les
perturbations
à son horaire personnel.
On
peut toujours
essayer de modifier son horloge biologique avant le départ.
Si
on part vers l’est, on se couche plus tôt et on se
lève plus tôt; si on part vers l’ouest,
on se couche
plus tard et on se lève plus tard. Mais ce n’est
pas
toujours pratique. Cependant, boire beaucoup d’eau et limiter
sa
consommation d’alcool aident l’organisme
à
gérer le stress de la fatigue. Pendant le vol, on
s’étire et on se dégourdit
régulièrement. Si on a voyagé vers
l’est, on
fait une bonne sieste en arrivant, pour finir sa nuit du
départ,
et on adopte tout de suite le rythme local, quitte à se
coucher
un peu plus tôt le premier soir. Si on a voyagé
vers
l’ouest, on finit sa journée normalement et on va
au lit
de bonne heure.
Pour
en
savoir plus :
Et pour
connaître le
décalage horaire réel entre deux destinations :
Le Voyageur
-
La diarrhée
La
fatigue, l’alcool et la chaleur ne font pas bon
ménage.
C’est la principale cause des touristas qui affectent les
voyageurs. Il faut éviter de partir très
fatigué,
réduire sa consommation d’alcool, boire beaucoup
d’eau, manger modérément et consentir
à un
rythme de vie un peu plus lent au début du voyage. Le
changement
de régime alimentaire, souvent accusé des pires
maux,
sera supporté beaucoup plus facilement de cette
façon. En
cas de diarrhée, on se repose et on s’astreint
à
une diète liquide durant quelques heures : des soupes
claires ou
du thé très légèrement
sucré. On
limite sa consommation de sucre et on évite les eaux
gazeuses
embouteillées – à moins de les
dégazer et de
les couper d’eau – car elles prolongent la
durée du
malaise. On ne recourt aux médicaments contre la
diarrhée
que si on doit se déplacer ou passer du temps dans un
endroit
dépourvu de services sanitaires. Des sels de
réhydratation orale, vendus en sachets, peuvent aider
à
réhydrater le malade.
Pour en
savoir plus :
|
-
La constipation
Contrairement
à la croyance populaire, le risque de constipation est
beaucoup
plus élevé en voyage que le contraire. Le
meilleur
remède consiste à manger chaque jour deux fruits
l'un
après l'autre, des oranges de
préférence, et
à faire preuve d'un peu de patience. On ne se
résigne aux
laxatifs que s'il n'y a pas moyen de faire autrement.
Pour en
savoir plus :
|

|
-
Les intoxications alimentaires
Malgré
toutes les précautions, des intoxications alimentaires
peuvent
survenir. On doit éviter tout particulièrement
les
endroits peu fréquentés, même les
restaurants
luxueux, parce que le luxe n'est jamais une garantie
d'hygiène
et de sécurité.
Les
intoxications
se traitent de la même façon que la
diarrhée. En
cas de fièvre élevée ou si on ne sent
pas
d'amélioration après une bonne journée
de repos,
il est plus prudent de consulter un médecin. Certaines
intoxications alimentaires peuvent être très
graves.
Pour
en
savoir plus :
Skyscanner Le Journal des Femmes Salut Bonjour
-
La déshydratation
Le
voyageur ne se méfiera jamais assez du risque de
déshydratation qui le guette en pays chaud,
particulièrement dans les zones de chaleur sèche
où il ne se sent pas transpirer. Ces régions se
reconnaissent facilement au fait que les vêtements deviennent
raides et craquants peu après qu'on les ait
retirés.
Partout
où les températures sont
élevées, le
voyageur doit prendre l'habitude de consommer
systématiquement
de l'eau - oui, de l’eau! - en quantité
industrielle,
jusqu'à un litre à l'heure dans les conditions
extrêmes. Manger salé aide aussi, le sel ayant la
propriété de retenir le liquide dans les tissus.
Si on
boit beaucoup et qu'on n'éprouve toujours pas le besoin
d'uriner, ou si son urine prend une belle couleur foncée,
c'est qu'on ne boit pas encore assez. On en
rajoute. Il est inutile d'attendre l'évanouissement.
Pour
en
savoir plus : Doctissimo
|
-
Les coups de soleil
Il
est difficile pour les pauvres Nordiques de s’imaginer
à
quel point le soleil tape dur sous les tropiques. Pour
éviter le
coup de soleil, il vaut mieux s'enduire soigneusement et
fréquemment d'une crème solaire à
protection
maximale et porter un chapeau, à larges bords de
préférence. Si vous avez la peau
particulièrement
sensible, prévoyez également des
vêtements
légers à manches longues. Il n'y a rien de pire
qu'un
coup de soleil pour gâcher un voyage.
Pour
en
savoir plus :
|
|
-
Les rhumes
Les
écarts violents de température peuvent jouer de
sales
tours au voyageur. En haute altitude ou à
proximité des
déserts, il peut faire une chaleur étouffante le
jour et
un froid de canard la nuit; ailleurs, le temps peut être beau
une
journée et affreusement mauvais le lendemain. Dans de telles
conditions, l’organisme est fragilisé et le gros
rhume
à peu près inévitable. On peut essayer
de s'en
protéger en portant des couches superposées de
vêtements et en ne partant jamais de son hôtel sans
une
bonne veste et une chaude paire de chaussettes dans son sac. Mais comme
ces précautions ne suffisent
généralement pas
à contenir l’ardeur des bactéries, il
vaut mieux
prévoir aussi des médicaments pour soulager des
symptômes du rhume ou de la grippe.
-
Le mal des transports
Certaines
personnes sont particulièrement sujettes au mal des
transports. Il existe plusieurs trucs pour
en minimiser les effets désagréables, mais comme
ces solutions ne sont pas toujours
praticables ni totalement efficaces, la personne vulnérable
doit se
résoudre à prévenir le malaise
à
l’aide de la médication appropriée, en
comprimés ou en patches, quand
elle prévoit y être exposée.
Quant
à l'alimentation, il est recommandé de
réduire la
quantité d'aliments ingérés en une
fois, de
consommer souvent de petites portions et d'éviter de boire
de
l'alcool.
Pour
en savoir plus :
|
-
Le mal de l'altitude
Le
mal de l'altitude frappe différemment les individus. Le
seuil de
tolérance est imprévisible et n'a aucun rapport
avec la
bonne condition physique. C'est généralement
autour de
deux mille mètres que l'on commence à en
ressentir les
effets. (Katmandou
se trouve à 1 300 mètres, Mexico
à 2 300, Quito
à 2 800, Lhassa à 3 600, La
Paz à 4 000.) Les symptômes les plus
apparents du mal des
montagnes sont une fatigue excessive par rapport à l'effort
fourni, un rythme cardiaque très rapide, de l'essoufflement,
parfois même des nausées et des vomissements. Ces
symptômes sont généralement sans danger
pour la
personne en bonne santé et vont s'atténuer au
bout de
quelques jours, avec l'habitude. Il faut prendre le temps de s'adapter
- normalement une journée par 300 mètres
d'ascension - et
accepter de vivre très lentement. La consommation de sucre
peut
accroître le confort, de même que les infusions de
feuilles
de coca que l'on boit partout dans les Andes.
Par
contre, les
mouvements spasmodiques et désordonnés,
l'agitation et la
confusion sont des signes que le problème est
très grave,
peut-être même mortel. La seule solution consiste
alors
à faire descendre la victime en catastrophe à
bord d'un
avion sanitaire. Les cas extrêmes sont plutôt rares
et un
peu de prévoyance suffit à les éviter.
Autrement
dit, quand on arrive en avion à La Paz, on ne part pas dans
l'heure qui suit avec un sac de vingt kilos sur le dos faire une
excursion de trois jours en haute montagne.
Notons
également que le voyageur dont l'itinéraire suit
un
parcours qui le fait changer souvent et fortement d'altitude peut se
retrouver avec des oreilles bouchées qui refusent de se
déboucher. Des comprimés décongestifs
peuvent
aider à le soulager, mais si le malaise
s’accompagne
d’une infection des oreilles, du nez ou de la gorge, et
d’une bonne fièvre, le malade doit
impérativement
voir un médecin et prendre des antibiotiques. Il vaut donc
toujours mieux prévenir que guérir et, quand
c’est
possible, préparer un itinéraire qui
évite les
trop gros et trop fréquents changements d'altitude.
Pour en savoir plus :
|




|
- Les
morsures
Les
morsures de serpents, scorpions, tarentules et autres petites
bêtes venimeuses ne sont jamais aussi dangereuses ou aussi
foudroyantes que le cinéma nous l'a laissé
croire.
D'ailleurs, ces petites bêtes-là ne courent pas
les rues.
Il faut se déplacer sur leur territoire,
généralement en pleine nature, pour risquer de
les
rencontrer. Mais comme elles peuvent causer de sérieuses
blessures, il vaut mieux s'en prémunir : éviter
de
laisser traîner ses mains dans la
végétation,
porter des bottes qui couvrent ses chevilles et marcher
bruyamment. Si jamais on est mordu, on oublie les incisions en croix et
les succions : plus de gens meurent d'hémorragies que des
effets
du poison. Pour éviter la propagation du venin, on improvise
un
bandage qui fait pression sur la plaie, on immobilise le patient et le
membre blessé et on attend les secours.
Pour
en
savoir plus :
-
Les bestioles des hôtels
Les
lézards et les insectes rampants qui habitent les chambres
des
hôtels bien tenus sont parfaitement inoffensifs. Les
lézards sont d'ailleurs une excellente protection contre les
insectes piqueurs, dont ils se nourrissent abondamment. Il faut
simplement vérifier ses bagages avant de les fermer pour
s'assurer de ne pas transporter de passager clandestin.
Les puces
de lit sont assez
rares, heureusement, mais extrêmement ennuyeuses. Si par
malchance on en trouve, il faut exiger de changer de chambre
sur-le-champ, au beau milieu de la nuit s'il le faut, et toujours avoir
en sa possession une bonne crème contre les
démangeaisons.
On
attrape parfois, à marcher pieds nus sur la plage, des
petites puces de sable,
qui ont la vilaine idée de pondre leurs
œufs sous votre peau, qui se met à
démanger et
à faire de petites boursouflures. Pour leur compliquer la
vie,
on peut porter des sandales de plastique, et pour s'en
débarrasser, on coupe l'arrivée d'air
à la
progéniture. Une crème antibiotique grasse leur
règle leur compte définitivement.
Pour
en
savoir plus :
|
|
-
La trousse
Où
qu’il aille, le voyageur doit toujours emporter avec lui tout
ce
qu’il lui faut pour parer aux petites urgences, celles qui ne
méritent pas d'attention médicale
particulière
mais qui peuvent être très gênantes en
voyage. Une trousse
de premiers soins
s'avérera inutile si on la laisse dans sa chambre
d'hôtel.
Il faut savoir qu'une légère coupure peut
s'infecter
rapidement sous la chaleur humide des tropiques et que même
les
petites plaies doivent être soigneusement
nettoyées.
Pour en
savoir plus :
-
Les services médicaux
Pour
les plus gros problèmes ou pour les problèmes qui
persistent, il vaut mieux consulter un médecin. Tous les
pays en
voie de développement possèdent, en zone urbaine,
des
services médicaux de bonne qualité et du
personnel
formé à l'étranger, pour les gens qui
ont les
moyens de se les payer. En cas de besoin, on s'installe dans un bon
hôtel et on s'adresse à la réception
pour obtenir
les coordonnées de la meilleure clinique de la ville.
L'IAMAT
(International Association for Medical Assistance to Travelers) regroupe
dans ses rangs des médecins de près d'une
centaine de pays. L'association se porte garante des qualifications des
médecins participants, confirme qu'ils parlent tous au moins
l'anglais et qu'ils pratiquent une tarification uniformisée.
Cette tarification, relativement raisonnable pour les pays
industrialisés, est un peu chère pour les pays en
voie de
développement. C'est peut-être le prix
à payer pour
s'assurer de la qualité des services médicaux
dont on a
besoin. La carte de membre - gratuite -, la liste des
médecins
participants et la documentation complémentaire sont aussi
fournies
par les cliniques de voyageurs.
Informez-vous de la
couverture
offerte dans votre pays en en qui concerne les services
médicaux
reçus à l'étranger; ceux-ci sont
généralement remboursables par les
systèmes
d’assurances étatiques, sur
présentation d'un
reçu, jusqu'à concurrence du prix payé
dans le
pays d’origine pour des services équivalents. Mais
la
situation varie d’un pays à un autre.
À
défaut, envisagez sérieusement une couverture
d’assurance privée qui
couvre ce que l’assurance étatique de votre pays
ne couvre pas. |
Parenthèse
La
clinique d'Arequipa
En
près de quarante ans de voyage, il ne m'est
arrivé qu'une
seule fois de devoir recourir aux services d'un médecin.
C'était à Arequipa, au Pérou. Je venais
d'apprendre l'existence du choc barométrique et je souffrais
de la gorge, des oreilles et des sinus.
Selon
les instructions de la réception de l'hôtel, je me
suis
présentée à l'urgence de la clinique
privée
de la ville, qui n'avait absolument rien de
sous-développée. J'y ai vu très
rapidement un
médecin formé en Californie, qui parlait un
anglais
meilleur que mon espagnol. Il m'a traitée avec une attention
et
une considération que j'ai rarement rencontrées
ailleurs.
Pour lui, je devais être un cas intéressant. Il
était littéralement fasciné par la
blancheur de
mon teint et par le réseau de veines visibles sous la
surface de
ma peau.
La consultation, difficilement abordable pour le
Péruvien moyen, m'a coûté un prix
ridicule selon
nos critères pour des services de cette qualité.
Par
contre, les antibiotiques importés d'Australie
étaient
assez chers. C'est souvent le cas en dehors des pays
industrialisés: ceux qui en ont les moyens peuvent toujours
s'offrir les meilleurs produits. Je me suis finalement remise
très vite de mon malaise et ma compagnie d'assurances a
remboursé mes dépenses sans sourciller. (G.L.)
|
|
Retour en haut de page
|