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- Les circuits
touristiques
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L'interruption du midi
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Le
ramadan
- Poser
des questions
- Comprendre les réponses
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- Trouver son
chemin
- La techique du sondage
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L'originalité
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photos représentatives
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Normes
et mesures
AUSSI
Les
préparatifs de voyage
-Choisir sa destination
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un
itinéraire
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restauration
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sécurité
-La
communication
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goût du voyage
-Pourquoi
voyager
-Le
choc culturel
-La
méfiance positive
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Le quotidien en voyage
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Les
voyages sont comme les histoires d’amour : au bout du compte,
quelle que soit l’intensité de la passion, on
finit
toujours par s’accrocher les pieds dans la vie quotidienne.
Pour
mettre toutes les chances de son côté, il faut un
minimum
de vigilance et de préparation
Organiser
son programme de visite
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Quand
on arrive dans une ville ou une région touristique, on peut
organiser son programme de visite de la même façon
et pour
les mêmes raisons qu'on a préparé son
itinéraire. Quelques minutes de planification
stratégique
s'avéreront chaque fois très rentables, ne
serait-ce que
pour se rendre là où c’est le plus
intéressant quand on a juste envie de flâner un
peu.
Trouver un plan
Un
détour rapide par le bureau d'information touristique peut
permettre de compléter utilement sa documentation de base.
On
cherche en priorité un plan de la ville, plus facile
à
consulter qu'un guide quand on circule dans les rues.
Un
plan
peut permettre de s'orienter même s'il est
rédigé
dans une forme d'écriture que l'on ne connaît pas.
Il
suffit que les circuits d'autobus y figurent. On demande gentiment au
réceptionniste de son hôtel de positionner
celui-ci sur la
carte et on y précise, à l'aide de son guide de
voyage,
la situation des principaux monuments. Pour se repérer, on
n'a
plus qu'à surveiller les affiches des numéros des
lignes
de transport en commun et à les retrouver sur son plan. Tout
le
monde sur la terre utilise les familiers chiffres arabes. Tout le monde
sauf... les Arabes!
Établir
ses priorités
On
choisit toujours de voir en premier les endroits les plus
intéressants. S'il arrive un
imprévu
ou que la météo se met à jouer des
tours, on aura
déjà vu l'essentiel. On profite, toutes les fois
que
c'est possible, des jours de pluie pour visiter les musées.
|


|
Faciliter ses
déplacements
On
peut souvent louer, à l'heure ou à la
journée des
petites motos, des vélos ou même des barques. On
s'en sert
pour accéder aux sites que l'on veut voir, pour
étendre
son territoire de visite, pour s'offrir une belle balade dans les
environs ou tout simplement pour faire comme tout le monde.
Dans
la plupart des pays en voie de développement, le taxi (sous
toutes ses formes) est généralement peu
coûteux et
permet de se déplacer facilement et de gagner du temps.
Les circuits touristiques
Quand
on a de bonnes jambes et une bonne documentation, les circuits
touristiques en autobus sont, dans les villes, une dépense
parfaitement inutile. Ils sont le plus souvent décevants et
chers par rapport au plaisir qu'on peut en retirer. Quand on n'a pas de
voiture, on opte de préférence pour les
transports en
commun et on explore à son propre rythme.
En
ce qui
concerne les excursions en région, on peut aussi
évaluer
la possibilité d’utiliser les transports en
commun.
À défaut, les circuits organisés
peuvent
s’avérer la seule solution.
|
Parce
qu’il est
quand même des occasions où il est difficile
d'échapper aux institutions touristiques: le manque de
temps,
l'impossibilité d'accéder autrement à
son objectif
ou le coût trop élevé du transport
privé.
Sachez pourtant que les tours guidés ne sont pas tous
d’égale qualité. Certains peuvent
entasser les
touristes comme des sardines dans un véhicule trop petit,
les
arrêter d'abord à une fabrique ou à une
boutique
dont ils n'ont que faire, les coincer dans un horaire
déséquilibré ou trop serré
et les inonder
d'informations nébuleuses. Ce sont des
inconvénients avec
lesquels on doit composer avec patience et humour. Avec un peu de
chance, on aura tout de même vu ce qu'on voulait voir,
peut-être même aura-t-on fait des rencontres
intéressantes.
|
|
|
Si
on n’y prend garde, les horaires d'ouverture des services,
banques, magasins, restaurants ou musées peuvent devenir une
importante source de frustrations à l'étranger.
Les
guides de voyage donnent tous un aperçu des horaires
pratiqués dans le pays qu'on visite.
-
L'interruption du midi
Il
faut s'aviser que, dans beaucoup d’endroits, tout
s'arrête
pour le repas du midi. S'il faut passer à la banque, au
bureau
de sa compagnie aérienne ou faire des achats, il vaut mieux
le
prévoir chaque fois qu'on ne peut pas se permettre
d'attendre la
fin de l'après-midi ou le lendemain matin.
-
Manger
Ailleurs
que dans les chaînes de fast food, il est à peu
près impossible de se faire servir un repas au restaurant en
dehors des heures d'ouverture régulières.
Même les
vendeurs de rue ont des horaires. Le voyageur avisé prend
donc
l'habitude de toujours garder sur lui des petits trucs à
grignoter en cas de fringale intempestive.
|


|
- Acheter
Les
jours de fermeture des commerces ne suivent pas de règles
fixes
et varient d'un établissement à l'autre et d'un
pays
à l'autre. En général, tout est
fermé le
dimanche chez les chrétiens, le vendredi chez les musulmans
et
le samedi chez les juifs. Les magasins d'alimentation et les
marchés sont ouverts jusqu'à midi dans la plupart
des
cas, sauf chez les juifs où pratiquement tout
s'arrête,
même les transports en commun. Des magasins fermés
veulent
aussi dire des villes fermées : des rues désertes
et un
paysage désolant de rideaux de fer baissés. Il
faut en
prendre son parti et s’organiser en conséquence.
- Visiter
Les
attractions touristiques et les musées sont
généralement fermés un jour par
semaine,
différent selon l'endroit, et certains jours
fériés. Encore une fois, suivez le guide! Les
heures
d'ouverture affichées ne sont pas toujours
respectées
à la lettre. On peut ouvrir en retard comme fermer en
avance,
pour toutes sortes de raisons parfois obscures qu'il est inutile de
discuter. Il faut s'aviser que, partout, l'heure de fermeture
annoncée n'est pas l'heure limite d'admission des visiteurs
mais
celle où tout le monde doit être sorti.
- Le ramadan
Dans
les pays musulmans, la période du ramadan peut causer de
sérieux problèmes d'organisation. Durant ces
trente jours
de jeûne, le respect des horaires habituels subit un
relâchement certain. Dans la matinée, tout
fonctionne
à peu près normalement, mais
l'après-midi, rien ne
va plus. L'activité commerciale reprend une heure ou deux
après le coucher du soleil, quand tout le monde a bien
mangé et bien bu.
Calendrier de la
période annuellle du ramadan
|
Demander des
renseignements
Il
arrive toujours, à un moment ou à un autre d'un
voyage,
qu'on doive s'adresser à la population locale pour obtenir
un
renseignement indispensable.
|
Poser des
questions
Il
n'y a pas de honte à avouer son ignorance et à
s'informer. Qu'on s'interroge sur le fonctionnement d'un service de
transports en commun ou de la nature d'un plat sur un menu, peu de gens
vont réagir hostilement quand on fait jouer son statut
d'étranger. Bien au contraire. Tout est dans l'attitude du
solliciteur. Devant une demande polie et un sourire conciliant, la
nature humaine est ainsi faite que l'interlocuteur va souvent voler au
secours de l'ignorant bien au-delà des espérances
de ce
dernier.
Dans certains
endroits
particulièrement hospitaliers, comme les pays arabes ou le Japon,
il arrive très souvent qu'on vous offre de vous aider
même si vous ne l'avez pas demandé. Parfois
même, le bon Samaritain décide pour vous de ce que
vous
cherchez, tient absolument à vous donner des renseignements
dont
vous n'avez aucun besoin et cherche à vous
entraîner
là où il croit que vous voulez aller!
|

|
Très
souvent pourtant,
le bon Samaritain en question veut tout
simplement vous attirer chez un «cousin»
qui, par hasard, tient une
boutique de souvenirs, de bijoux ou de tapis. Dans ce
cas-là, à vous de
choisir si vous vous laissez entraîner ou pas |
Comprendre les réponses
Les
guides de voyage donnent tous, à la fin du livre, une
série de phrases types qui permettent de poser les questions
les
plus indispensables dans un pays dont on ne parle pas la langue. Sauf
qu'il y a un os: on peut toujours réussir à
formuler sa
demande, mais on n'est jamais sûr de comprendre la
réponse
qu'on va nous donner. Pour éviter de se faire servir un long
discours complètement hermétique, on se limite
à
l'utilisation de quelques mots clés et on compte sur la
gestuelle pour établir un dialogue.
Savoir combien ça
coûte
Quand
on veut savoir combien coûte une course de taxi, un plat au
restaurant ou un souvenir à rapporter, on sort sa
calculatrice
de poche et on demande au chauffeur, au serveur ou au vendeur d'y
inscrire le montant qu'il demande.
Dans les pays de
langue
arabe, il vaut mieux faire l'effort d'apprendre par cœur les
signes numériques. Il n'y a que huit chiffres à
retenir :
le 1 et le 9 sont les mêmes. Ce petit travail mental permet
de
lire les prix affichés aux étalages des
marchés et
aux menus des restaurants, et de détecter les abus.
Trouver son chemin
Quand
c'est d'une direction qu'on a besoin, on suit le bras tendu
jusqu’au croisement suivant et on
répète
l'opération jusqu'à l'atteinte de son objectif.
Tout le
monde, partout, a le même réflexe pour indiquer
une route
à suivre. Attention! Évitez de pointer du doigt :
dans
certains endroits, le geste est considéré comme
vulgaire
et impoli. Prenez tout de suite l'habitude de tendre toute la main si
vous ne voulez pas passer pour un grossier personnage.
N'espérez
jamais vous faire indiquer un trajet sur une carte routière
ou
sur un plan de ville. La très grande majorité des
gens
sont incapables de les interpréter ou de s'y
repérer. La
plupart s'orientent d'instinct et n'ont aucune idée de
l'allure
de leur environnement sur un plan.
La
technique du sondage
Certaines
personnes sont tellement gentilles qu'elles ne veulent pas vous
décevoir en avouant leur ignorance. Alors, elles vous
répondent n'importe quoi! En cas de doute, on recourt
à
la technique du sondage : on pose la même question
à
quelques personnes et on agit en fonction des réponses de la
majorité. Le ratio de son sondage (deux de trois ou trois de
cinq...) dépend de l'importance de l'enjeu, de l'urgence de
la
situation ou de l’unanimité des
réponses.
L’expérience démontre que,
où que ce soit
dans le monde, l'efficacité de cette méthode est
garantie!
|
|
|
Rapporter des souvenirs
constitue l'un des grands plaisirs du voyage.
Flâner d'une boutique à l'autre ou
éplucher les marchés d'artisanat
locaux, à la recherche de trouvailles géniales et pas
chères, fait toujours passer de merveilleux moments.
Les
souvenirs permettent de prolonger le plaisir d'un voyage, de ramener
chez soi des petits morceaux de la culture du pays visité et
de faire
rouler son économie. Ce n'est pas rien! Et la recherche de
choses à
rapporter chez soi risque de provoquer les moments les plus forts de
ses contacts avec les populations locales. Ce n'est pas rien non plus!
Certains
critères de base peuvent empêcher le visiteur de
se ruiner, lui éviter
les erreurs, les déceptions et les regrets au retour.
-
Le budget
Acheter
ses souvenirs demande une certaine vigilance, surtout quand on est un
acheteur impulsif. A la pièce, les montants en jeu peuvent
paraître insignifiants, mais l'addition monte vite.
-
L'originalité
Il
faut, autant que possible, essayer de rapporter des choses qu'on ne
trouverait pas dans un magasin près de chez soi. Avec
l'internationalisation du commerce, ce n'est pas toujours
évident. A moins de faire une très bonne affaire,
on doit
chercher à faire preuve de plus d'originalité.
-
L'intérêt
Il
faut s'accorder le temps de se faire l’oeil. Dans
l'excitation
des premières découvertes, certains objets ou
bijoux
peuvent susciter la convoitise, mais mieux vaut toujours
vérifier que l'intérêt tienne le coup.
On doit donc
se faire une bonne idée du choix offert, examiner la
qualité, comparer les prix et prendre le temps de
façonner son goût avant d'ouvrir son portefeuille.
Il
faut quand même savoir qu'il existe des coins du monde
où
l'artisanat local est très spécialisé.
Quand on y
a sérieusement envie de quelque chose, il vaut mieux
céder tout de suite; on ne le retrouverait pas ailleurs. Ces
endroits sont généralement bien
indiqués
dans les guides.
- La signification
On
essaie autant que possible de rapporter des souvenirs qui ont un sens,
qui rappellent des moments ou des gens, qui ont une signification
traditionnelle, religieuse, historique, artistique ou sociale dans le
pays visité. Ces choses ne se trouvent pas toujours dans les
points de vente pour touristes.
-
L'esthétique
Il
faut toujours essayer d'imaginer chez soi l'objet que l'on veut
rapporter. Certains souvenirs voyagent très mal et finissent
dans les fonds des tiroirs. Ce n'est pas l'objectif.
-
La qualité
Plutôt
que de rapporter une grosse quantité de babioles, pourquoi
ne
pas investir dans de beaux objets plus précieux et plus
intéressants? On choisit des choses avec lesquelles on a
envie
de vivre.
-
La valeur
Il existe
dans beaucoup de pays
où il faut marchander, parfois même assez
âprement, des
magasins d’État à prix fixes. Une
visite à
l'un de ces magasins peut donner une bonne idée des objets
intéressants à rapporter et des prix qu'on peut
se
permettre de payer. Si on craint de se faire rouler en achetant un
objet de matière précieuse ou
semi-précieuse,
comme le marbre, l'ambre, le jade ou l'argent, on se pose simplement la
question: «Est-ce que je paierais ce prix-là chez
moi pour
du toc?» Si la réponse est oui, on
achète sans
hésiter. Sinon, on évalue le risque qu'on est
prêt
à assumer.
-
La taille
Il
vaut mieux réserver pour la fin du voyage l'achat d'objets
encombrants ou fragiles. Et quand on commence à se sentir
trop
chargé, on peut toujours poster chez soi un colis des choses
les
moins précieuses. Par ailleurs, la boutique où
l'on
effectue un achat volumineux propose le plus souvent de
l'expédier au domicile du client. Si le montant en jeu est
important, on peut hésiter à prendre le risque.
Mais
toute transaction exige un minimum de confiance de part et d'autre. Les
maisons qui font de l'exportation sur une base
régulière
sont tout à fait responsables. Et on sera
probablement de
retour à la maison pour recevoir son paquet.
-
Les collections
Quand
on est collectionneur, la quête de ses souvenirs de voyage
peut
devenir très excitante. Ramener de différents
coins du
monde le même objet - jeu d'échecs, assiette,
coupe,
chandelier ou boîte de rangement - peut mener à
l'élaboration d'un étalage comparatif des
diversités culturelles passionnant et très
décoratif.
-
Les cadeaux
Quand
on pense ramener plein de choses pour donner en cadeau, on doit se
poser trois questions : est-ce que j’en ai
réellement les
moyens, est-ce que ceux à qui je veux les offrir vont les
apprécier et est-ce que je peux me permettre de
m’encombrer de ce bagage supplémentaire?
Si on
choisit
d’être égoïste et
d’acheter pour soi, il ne faut surtout pas culpabiliser |
Parenthèse
Marchandage
Lors
de notre premier séjour au Maroc,
nous avons acheté, dans les souks de Fès, une
assiette de
porcelaine blanche et bleue, typique de la ville, que nous avons
marchandée avec âpreté.
C'était notre première expérience et
nous
étions assez fiers de nous, quoique quand même un
peu
troublés à l'idée d'y être
allés un
peu fort. Revenus à notre hôtel, nous avons
remarqué une assiette assez semblable à la
nôtre
dans la vitrine du magasin à prix fixes. Elle
était offerte exactement au même montant que celui
que
nous avions payé! À partir de ce
moment-là, nous
nous sommes informés avant de marchander et nous avons eu
moins
de scrupules à nous montrer inflexibles et
sans-cœur. (G.L.)
|
-
Les souvenirs à ne pas ramener
Il faut
éviter de ramener chez soi des souvenirs qui
mettent en danger la nature des pays visités.
L'industrie des souvenirs de vacances menacent bien souvent plusieurs
espèces comme, par exemple, les coraux.
D'ailleurs,
il est important de savoir que ramener certains de ces objets est
illégal dans de nombreux pays bien que
l'achat dans le
pays d'origine soit légal.
Le
WWF, le plus important organisme indépendant voué
à la conservation de la nature au monde, publie
un dépliant sur les
souvenirs à de pas rapporter. Voir aussi: swissinfo
Ce qu'on
peut rapporter ou pas: France Canada
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|
|
Ses
photos vont rester à jamais le lien
privilégié du
voyageur avec le pays qu'il aura parcouru et le principal gardien de la
mémoire qu'il en conservera. C'est donc très
important
qu'elles soient bonnes. En général, la
qualité de
l'appareil importe peu, c'est l'oeil et la faculté
d'attention
qui comptent. La photographie numérique a quand
même
révolutionné la manière de prendre des
photos et
simplifié considérablement le travail du
photographe. |
-
Prendre des photos représentatives
Il
faut avoir à cœur que ses photos soient
représentatives de son voyage et qu'elles donnent une bonne
idée du pays visité. On ne doit pas se limiter
à
photographier les sites touristiques, les monuments ou les gens avec
qui on voyage. On veille à ce que ses photos rendent compte
des
atmosphères et de l'achalandage des villes, de
l'activité
des petits boutiquiers et des artisans, de l'animation des
marchés ou des jeux des enfants.
-
Rester discret
On
doit éviter partout de s'afficher visiblement comme
touriste. On
dissimule son appareil photo dans son sac et on ne le sort que quand on
en a besoin. Certaines personnes mises en présence d'un
appareil
photo se sentent mal à l'aise ou se méfient
carrément. De plus, en se promenant avec son appareil au
cou, on
risque d'attirer quelques indésirables, voleurs à
la
tire, mendiants ou vendeurs tenaces.
-
Respecter ses sujets
Inutile
de dire que l'on doit se montrer extrêmement respectueux en
prenant ses photos. Il faut se mettre à la place des gens
que
l'on photographie. Certains adorent ça mais d'autres ont
horreur
qu'on le fasse, souvent pour des raisons religieuses ou
superstitieuses. Avant de photographier quelqu’un, on lui
demande
la permission d'un sourire. S'il ne veut pas, on n'insiste pas. On peut
tout de même croquer des scènes de rue ou de vie
quotidienne très discrètement. On fait semblant
de
photographier autre chose et on dévie l'appareil
à la
dernière seconde, juste au moment de déclencher
l'objectif.
|



|
- Payer pour
photographier?
Payer
le sujet qui le demande pour le prendre en photo mérite
réflexion. Dans bien des cas, c’est une forme
déguisée de mendicité. Dans
d’autres,
c’est une mise en scène expressément
élaborée à l’intention des
touristes. On
juge à la pièce si on délie les
cordons de sa
bourse ou pas. Quand on préfère le
naturel et la
spontanéité, on s’abstient sans remords.
- Les droits de
photographie
Certains
monuments ou musées font payer un droit spécial
pour
l’utilisation des appareils photos à
l’intérieur de leurs murs. En
général, les
flashs sont interdits. Si le coût du supplément
paraît élevé, c’est la
qualité de
l’appareil photo qui détermine si ça
vaut la peine
de payer ou pas.
Ceux qui
préfèrent la
vidéo à la photo doivent savoir que le droit de
filmer
dans certains sites touristiques peut leur coûter une petite
fortune. Il se peut même que ce soit absolument interdit,
à moins d'une autorisation spéciale
délivrée par les autorités
compétentes et
que l'on doit demander longtemps à l'avance.
Sans
preuve de permission officielle, on ne doit jamais prendre le risque de
faire des photos ni de filmer dans un endroit où la
photographie
est réglementée. Le fautif pourrait, si les
autorités sont un peu chatouilleuses, se voir gratifier
d'une
amende à payer sur-le-champ, voire, dans les cas
extrêmes,
se faire carrément confisquer son appareil.
- Les zones interdites
Partout
dans le monde, il est interdit de photographier les zones militaires.
La photographie des postes frontière et les prises de vue
à partir d'un avion peuvent aussi, dans certaines
régions
sensibles, être sévèrement
réglementées. Certains quartiers
résidentiels
réservés aux élites
politiques et certains
ouvrages de génie (ponts, barrages…) peuvent
aussi
être frappés d’interdit. Il vaut mieux
vérifier dans son guide de voyage avant de sortir son
appareil.
Dans certains pays, on ne plaisante pas avec ceux qui transgressent les
lois.
- Et des conseils de
pro...
Certains
sites web proposent d'excellents conseils pour améliorer
votre performance de photographe en voyage :
Ma
liste de voyage:
les grandes règles à suivre.
Conseils-photos.com:
les bases du cadrage.
Emmanuel
Buchot:
conseils généraux.
National
Geographic : guide
pratique de la photo de voyage, à acheter sur Amazon.
Et les conseils pour la vidéo: clubic.com: conseils pour bien
filmer.
Si
vous voulez partager vos photos ou vidéos :
Flickr
(photos) Instagram (photos et
vidéos).
-
Les toilettes (WC)
Et
oui, il faut bien satisfaire ses besoins essentiels même en
voyage! Et cela peut être parfois compliqué. Dans
certains
pays, il faut pouvoir se faire comprendre quand on cherche les
toilettes et il faut aussi s'adapter aux coutumes locales en la
matière. Pour vous y aider, il existe des sites web qui se
consacrent à ces questions : world
toilet (us et coutumes)
charmin (application pour trouver une toilette publique!)
-
Normes et mesures
La
majorité des pays de la planète ont
adopté le
système métrique pour ce qui est de la mesure de
la
température, des poids, des volumes et des distances. Mais
il
existe encore des exceptions importantes dont les États-Unis.
Pour un outil de conversion
d'un système à un autre: metric conversions
|
Où donner de la
tête?
- Apprenez
par coeur les horaires
pratiqués dans le pays visité et ajustez-vous le
plus vite possible.
- Prenez
le temps, dans chaque ville, de planifier votre programme de visite.
Concentrez vos efforts sur l'essentiel, en fonction de votre
état d'esprit, de vos envies, du temps dont vous disposez et
du
temps qu'il fait.
- On
réussit toujours à obtenir le renseignement dont
on a
besoin à l'aide de quelques mots clés et d'un peu
de
gentillesse. Ne soyez pas timide et n'ayez pas peur de vous
singulariser en utilisant tous les gestes qu'il faut pour vous faire
comprendre.
- Soyez
original et personnel en achetant vos souvenirs de voyage. Achetez
moins mais avec plus de discernement et, surtout, achetez pour vous.
- Prenez
des photos qui soient représentatives de votre voyage. Soyez
courtois, discret et respectueux des règlements, des
coutumes
et, bien sûr, des gens.
|
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