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rendre à l'aéroport
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taxis services
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drôles de taxis
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ou pas
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conduite à gauche
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statut d'étranger et la loi
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dans une ville
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goût du voyage
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voyager
-Le
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-La
méfiance positive
|
|
Les moyens de transport
autres que l'avion
Pour des
infos sur l'avion comme moyen de transport, voir la section
«Les
moyens
de transports : l'avion»
Atteindre
sa destination ne pose généralement pas de
problème : on prend l’avion.
C’est une fois
rendu que ça se complique. A travers le monde, la gamme des
moyens de transports s’étend bien
au-delà de ce
qu’on pouvait imaginer avant de partir. L’abondance
et la
variété des ressources sont un avantage
plutôt
qu’un inconvénient et on doit vite apprendre
à en
profiter, quitte à sortir de sa zone de confort de temps
à autre.
Il
est ici question des taxis en voyage, de la location de voiture, du
voyage en train ou en autocar, du bateau sous toutes ses formes et de
quelques autres moyens de transports.
|
|
Les problèmes de
compteurs
Dans
certains coins du monde, trouver un taxi avec un compteur, et un
compteur qui fonctionne, relève de l'exploit. Les tentatives
des
autorités pour les imposer se heurtent toujours aux dures
barrières de
la pauvreté. Si un chauffeur de taxi affirme que son
compteur est
brisé, c'est peut-être vrai.
Il
faut donc souvent négocier à la pièce
la course que l'on fait, et toujours s'entendre sur le montant
à payer
avant de monter dans la voiture. On est très vite en mesure
d'évaluer
si le montant demandé est excessif. Si on n'arrive pas
à s'entendre, on
essaie avec un autre chauffeur, qui a des chances de se montrer plus
conciliant. La compétition est féroce.
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|
Le
règlement de la course
On
règle toujours le montant de la course au moment de quitter
le
véhicule, jamais avant. Le chauffeur pourrait vouloir
entraîner de
force son passager dans une boutique, un restaurant ou un
hôtel de sa
connaissance, c'est-à-dire là où il
perçoit une commission. En menaçant
de ne pas le payer, on peut finir par lui faire entendre raison. Il
arrive parfois que le chauffeur éprouve des regrets de ne
pas avoir
chargé assez cher et essaie de ruser pour obtenir davantage.
Dans ces
cas-là, on lui paie le montant convenu d'avance, quitte
à lui laisser
un léger pourboire qui suffit normalement à le
rendre heureux.
|
-
Les bagages
A
certains endroits, il est pratique courante de faire payer un montant
supplémentaire pour les bagages. Il ne faut pas s'en
surprendre,
c'est normal. On peut toujours négocier en cas d'abus
flagrant,
mais les montants en jeu en valent rarement la peine.
-
Sortir de l'aéroport
Pour
prendre son premier taxi en sortant de l'aéroport, il est
inutile de se compliquer la vie. Mieux vaut aller au plus simple. Il
faut d'abord laisser passer le gros du flot des voyageurs. Un chauffeur
qui craint de rentrer bredouille en ville offre de meilleurs tarifs.
Ensuite, on peut accepter le premier chauffeur se présentant
avec un prix raisonnable. Les guides donnent une indication du montant
qu'on peut se permettre de payer sans se faire rouler. Ce montant est
facile à calculer à partir du taux de change
obtenu
à l'aéroport. Il serait probablement possible
d'économiser quelques sous ou même quelques
dollars en
négociant avec plus d'un chauffeur mais, avec la fatigue du
voyage et le premier choc culturel, ce serait dilapider sa
précieuse énergie pour bien peu.
Dans
plusieurs
aéroports, on offre l’intéressante
option du
service de taxi prépayé. Les compagnies de taxi
disposent
de comptoirs, toujours bien indiqués, où
l’on
règle d’avance la course que l’on veut
faire. On se présente au guichet, on annonce sa
destination
et on paye
le montant prévu en fonction de la distance à
parcourir.
On se rend ensuite à la file de taxis avec son
reçu et on
monte dans la voiture que le préposé de la
compagnie nous
assigne. Cette formule très pratique évite
d’avoir
à négocier dans un contexte de
vulnérabilité, d’ignorance de la langue
et de la
topographie locales, et garantit un tarif honnête.
-
Se rendre à l'aéroport
Les
tarifs raisonnables sont plus compliqués à
obtenir quand
on veut revenir à l'aéroport. Le chauffeur sait
très bien que son client doit prendre l'avion et que cet
avion
ne l'attendra pas. Il a donc naturellement tendance à en
profiter. En s'y prenant une toute petite demi-heure plus tôt
pour son taxi, on peut se permettre de jouer les
indépendants et
obtenir une forte baisse de prix. Mais égaler le montant
obtenu
pour la course inverse peut s’avérer difficile. La
compétition est beaucoup moins évidente.
-
Les taxis collectifs
La
pratique du taxi collectif est très répandue dans
le
monde. C'est un moyen économique et pratique de se
déplacer sur de courtes distances. Quand vous manifestez de
l’intérêt pour son taxi, il arrive que
le chauffeur
vous entraîne dans une voiture déjà
occupée
par d'autres passagers, ou encore qu'il vous laisse attendre que son
véhicule vide se remplisse avant de partir. La
première
fois, ça surprend, mais on peut être sans
inquiétude : il n'y a pas d'attrape, c'est tout simplement
l'habitude. On fait peut-être quelques détours
avant
d'arriver à bon port, mais on y arrive.
On
peut aussi
organiser son propre «taxi collectif». On
s’entend
avec un collègue voyageur (ou plus, s’il y a de la
place)
pour partager une voiture. Génial pour réduire
les
coûts de transport!
-
Les taxis services
Dans
certains cas, les services de taxis collectifs sont
organisés
aussi systématiquement que des services de bus. On les
appelle
alors «taxis services». Ces taxis
desservent les
grandes villes ou font la navette d'une ville à l'autre. Ce
sont
quelquefois des voitures ordinaires, quelquefois des minibus. Ils se
distinguent des autres taxis par leur couleur ou celle de leur plaque
d'immatriculation et portent généralement un
numéro de circuit. Ils partent d'un point précis,
suivent
un itinéraire fixe et démarrent quand ils sont
pleins.
Ils ne font monter des clients sur leur trajet que si des places se
sont libérées en cours de route. Ils
coûtent, bien
évidemment, beaucoup moins cher que les taxis
privés. On
paie le montant convenu d'avance, au moment de quitter le
véhicule ou un peu avant. |
- Les drôles
de taxis
En
pays en voie de développement, un taxi ne ressemble pas toujours
à ce à quoi on est habitué dans nos
contrées industrialisées.
Outre les traditionnelles
voitures taxis, on rencontre
fréquemment, surtout en Asie, des
motos taxis. Ces géniales motos
à trois roues,
surmontées d'une petite cabine et souvent pourvues d'un
vrai
compteur qui marche, sont très
économiques et se
faufilent allègrement dans la circulation
indisciplinée.
On croise
également, et c'est moins évident,
des
galoches, des vélos taxis et des rickshaws. Les galoches sont
des voitures tirées par un cheval, les vélos
taxis ou
vélos-pousse des voitures tirées par un homme
pédalant sur un vélo, et les rickshaws ou pousse-pousse
des voitures tirées par un homme qui court. (Revoyez le film
La
cité de la joie.) Les galoches, les
vélos taxis
et les
rickshaws - qui tendent à disparaître - sont
régulièrement empruntés par les locaux
pour leurs
courts déplacements. Pour le touriste, c'est le moyen
convenu de
visiter une ville sans se fatiguer et sans salir ses
précieux
petits pieds d'Occidental. On sollicite donc fermement
l'étranger qui a le malheur d’avoir envie de
marcher.
|
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Si
on opte pour la location de voiture,
il est préférable d'examiner les
possibilités en même temps qu’on
s'informe de ses
billets d'avion.
- Louer ou pas
Pour
visiter l’Amérique du Nord ou l’Europe,
la location
de voiture s’avère souvent le moyen de transport
le plus
pratique. C’est le cas aussi de certaines autres
destinations,
comme l’Afrique
du Sud.
Mais la plupart des destinations
asiatiques, africaines ou sud-américaines se
prêtent
très bien à l’expérience du
transport en
commun (autocars, trains ou vols intérieurs). Outre que
c’est en général beaucoup moins cher,
c’est
souvent très agréable et c’est
quelquefois plus
prudent.
Dans de nombreux pays, comme
l’Inde, si vous
tenez absolument à louer une voiture, louez une voiture avec
chauffeur. D’une part, le prix est pratiquement le
même et,
d’autre part, c’est beaucoup moins suicidaire.
Trois
facteurs très
simples permettent donc de décider si on loue ou pas:
- le
coût de location d'un véhicule; dans certains cas,
c'est
carrément prohibitif par rapport aux coûts des
transports
en commun. Cependant, si vous voyagez à plusieurs, la
location peut devenir
intéressante et même s’avérer
plus rentable;
- l'état
du réseau routier; la qualité de la
chaussée varie
considérablement d’un pays à
l’autre et
d’une région à l’autre, en
fonction des
méthodes de construction, du niveau d’entretien,
de la
largeur de la voie carrossable, de son revêtement et de sa
sensibilité aux intempéries. Une bonne voiture ne
vous
sera d’aucune utilité sur une route impraticable;
- les
habitudes et les conditions de conduite locales; il faut quelquefois
plus de témérité que de bon sens pour
prendre le
volant. Dans certains coins du monde, le permis de conduire
n’existe pas ou n’est pas obligatoire, les
règlements de la circulation sont optionnels, le trafic est
dément et la route régie par la loi du plus fort.
Pour
plus de détails,
voir plus loin La
circulation locale.
Une option
à examiner
pour si vous voulez louer une voiture et que votre budget est
serré: le partage de voiture sur
un circuit commun avec le site Compartir. Pour le covoiturage en France : Roulez
malin.
|
-
Louer avant de partir ou sur place
Si
le voyageur choisit de louer une voiture, il peut la
réserver
avant son départ ou encore attendre d'être rendu
à
destination. Certaines compagnies aériennes
offrent des
tarifs combinés avion - auto fort avantageux qui
méritent
d’être étudiés de
près.
Une recherche sur Internet peut
également permettre de louer facilement en ligne.
Quelques
liens utiles :
|
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|
Les agences de location sont souvent - mais pas toujours -
regroupées dans un même secteur de la ville. Il
est
très facile de passer de l'une à l'autre et de
finalement
tomber sur la bonne affaire, l'auto qui convient au prix qui convient.
Quelques conseils
- Si
vous avez moins de 25 ans
et, à fortiori, si vous avez moins de 21 ans, il est plus
prudent de vérifier avant de partir si vous êtes
autorisé à louer une voiture, ou même
à
conduire une voiture louée, dans le pays que vous vous
proposez
de visiter. Les règles varient d'un endroit à
l'autre,
généralement pour des questions d'assurances.
- Dans
le cas où le véhicule attend
déjà le
voyageur à sa destination, deux possibilités
s'offrent
à lui : il peut prendre livraison
de son automobile
dès son arrivée à
l'aéroport, ou encore
aller la chercher dans un garage de la ville. C'est une question de
convenance.
- Il
faut savoir que, presque partout dans le monde sauf en
Amérique
du Nord, on va se retrouver le plus souvent avec une automobile
à
boîte de transmission
manuelle.
Si on tient à la boîte de commandes automatiques,
c’est possible mais c’est, en
général, plus cher.
- Il
faut éviter au
maximum d'avoir à conduire
en ville,
dès le début du voyage, une voiture avec laquelle
on
n'est pas familier. Il vaut mieux planifier son itinéraire
en
conséquence.
- Quand
on prend livraison de la
voiture, il faut se donner le temps de bien connaître son
fonctionnement.
Il faut apprendre la manœuvre des essuie-glaces, des
systèmes antibuée et d'éclairage et la
position
des feux d'urgence. On peut faire quelques mouvements sur le parking et
attendre d'être à peu près
sûr de soi avant
de se lancer dans la circulation. Il vaut toujours mieux se
familiariser d'avance avec l'itinéraire à
emprunter pour
sortir du garage ou de l'aéroport, et ne jamais
hésiter
à s'informer quand on n'est pas certain de son trajet. C'est
probablement le moment le plus délicat du voyage.
- Dans
les pays de tradition
britannique,
où le volant se trouve à droite de la voiture et
où la conduite se fait à gauche de la route, les
pédales de l'automobile se trouvent à leur
position
habituelle. Mais le levier de changement de vitesses est
situé
à gauche du chauffeur et le clignotant du
côté
droit du volant. Ce sont des changements auxquels on s'habitue en
quelques heures, rendant superflue la dépense
supplémentaire de louer une voiture automatique.
- Pour
franchir certaines frontières
avec un véhicule, il faut obtenir un permis
d'importation
temporaire. Il est pratiquement impossible d’y parvenir avec
une
auto dont on n’est pas le propriétaire. Donc, si
on
prévoit sortir du pays avec une auto de location, il vaut
mieux
s’assurer qu’on a le droit de le faire.
- Certains
pays, comme le Guatemala
ou le Costa
Rica, exigent en plus la fumigation
des voitures venant des régions tropicales avant de les
laisser
passer. Cette opération, obligatoire et aux frais du
propriétaire, a pour but de les débarrasser des
insectes
nuisibles qui auraient pu s'y loger.
|
Si
l’on choisit de louer une voiture, il faut être
conscient
qu’on devra affronter la circulation locale, sur les grandes
routes comme dans les villes.
La
bonne équipe
Le
moyen idéal de voyager en voiture consiste à le
faire en
équipe de deux : un chauffeur et un navigateur. Le
navigateur
suit à la fois l'itinéraire sur la carte et les
indications sur la route. Il oriente les manœuvres du
chauffeur
qui peut se concentrer exclusivement sur sa conduite. Cette
méthode est particulièrement efficace aux abords
des
grandes villes.
L'état
des routes et les habitudes de conduite
S'adapter
aux conditions de la circulation locale peut demander un jour ou deux.
L'état des routes et celui du parc automobile, le
degré
de respect des règlements de la circulation, la
sévérité du contrôle
policier et la nature
de l'achalandage sur les voies publiques (piétons, animaux
domestiques ou charrettes) sont autant
d’éléments
dont on doit tenir compte dans son apprentissage. Et il est toujours
plus prudent de s’abstenir de conduire après la
tombée de la nuit.
De plus en plus de pays, dont plusieurs pays
européens, l'Australie, la Nouvelle-Zélande,
des états américains et des provimces
canadiennes, ont mis en place des appareils
radars-photos
automatisés sur les grands axes routiers. Il faut adapter sa
conduite sous peine d'accroître le coût de son
voyage...
Les
bons guides de voyage
donnent des indications sur l’état du
réseau
routier et de la conduite automobile ainsi que les recommandations qui
s’en suivent :
- Le
routard, choisIr sa destination, aller sous la rubrique LIENS UTILES, puis TRASPORT.
- Lonely Planet,
choisIr sa destination, aller sous la rubrique INFOS PRATIQUES, puis TRANSPORT.
Les conseils
aux voyageurs
des ministères des Affaires étrangères
donnent
également des renseignements utiles en matière de
transport local pour plusieurs pays :
Belgique
Canada
France
Suisse
États-Unis
Royaume-Uni
|
La conduite
à gauche
Environ
le tiers de l’humanité conduit à gauche
de la
chaussée. C’est un facteur de
difficulté dont on
doit tenir compte avant de se lancer dans la circulation au volant
d’une voiture.
Au Royaume-Uni,
en Australie,
au Japon,
en Thaïlande,
en Inde
et
en Indonésie
comme dans plusieurs pays de tradition
britannique, le piéton comme l'automobiliste doivent
aiguiser
leur concentration et modifier leurs réflexes : garder la
gauche
et regarder d’abord à droite avant de
s’engager dans
une rue ou de traverser une intersection.
Il
ne faut surtout pas faire l'erreur de croire qu'une voiture avec un
volant à gauche simplifierait la conduite. Toute la
circulation
a été pensée en fonction du chauffeur
à
droite : les routes, les virages, les croisements et la signalisation.
Un chauffeur à gauche hérite
d'une
visibilité
extrêmement réduite qui complique toutes ses
manœuvres. Le risque est assez élevé
pour qu'il
soit, et de loin, préférable de faire l'effort
de s'adapter.
- Wikipedia:
pour connaître de quel côté de la route
on conduit dans différents pays.
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Parenthèse
Initiation
Quand
on se retrouve un beau matin, après une nuit d'avion sans
sommeil, sur l'autoroute qui ceinture la ville de Londres,
aux
commandes d'une voiture dont le volant est situé
à
droite, en plein trafic et sous une pluie battante, comment ne pas se
demander: «Mais
qu'est-ce que je suis venu faire ici?»
C'est parfaitement normal. Au-delà de la
frontière
géographique, il existe une frontière mentale,
plus
difficile à franchir que la première. Avec le
temps, on
se rend compte que l'inconfort de l'arrivée se dissipe
après le premier sommeil; avec l'expérience, on
finit
même par apprécier ces moments, les
considérer
comme une sorte d'épreuve initiatique à traverser
pour
décrocher de son ancienne vie et passer à la
nouvelle. (G.L.)
|
Le statut
d'étranger et la loi
Il
faut toujours se montrer prudent et courtois, respecter les limites de
vitesse et la réglementation locale. L'étranger,
souvent
trahi par sa plaque d'immatriculation, constitue toujours une cible de
choix pour un policier zélé. Le statut de
touriste ne met
personne à l'abri des contraventions. Et il n'est pas
toujours
évident de faire affaire avec un représentant de
la loi
dont on ne parle pas la langue!
De
plus, certaines autorités ne badinent pas avec les
automobilistes. Dans certains pays comme le Myanmar
(Birmanie), un
conducteur qui heurte un piéton est toujours
considéré comme responsable et passible
d'emprisonnement.
Arriver dans une ville
en voiture
- Le taux de population
Il
est extrêmement utile de connaître le taux de
population de
la ville dans laquelle on arrive ou qu'on doit traverser. Une ville de
trois millions habitants ne s'aborde pas comme une ville de cinquante
mille, c'est évident. Même si, à de
rares
exceptions près, la conduite dans une ville
étrangère ne se révèle pas
plus difficile
qu'elle ne l'est dans son pays d’origine, il faut tout de
même un minimum de préparation pratique et
mentale.
Ceci
dit, certaines villes grecques de vingt mille habitants
défient
toute anticipation. La circulation dans le centre de
l'agglomération ressemble à s'y
méprendre à
celle de villes d'un demi million d'habitants… Mais la
surface
occupée est quand même moins étendue!
Certaines
villes mexicaines, par contre, ont l'air de gros villages
malgré
une population très élevée. On
s'ajuste assez vite
au style urbain de chaque pays.
-
Le centre-ville
Certaines
villes possèdent deux centres : un centre historique ou
touristique et un autre pour le commerce et les affaires. Les deux sont
bien indiqués. D'autres villes, comme Paris
ou Pékin,
ne
possèdent pas de centre à proprement parler. Les
pôles d'attraction sont disséminés un
peu partout
et toute la ville mérite souvent d'être vue.
-
La délinquance locale
Si
les règlements de la circulation étaient toujours
respectés, la vie serait tellement plus simple. Mais dans
plusieurs pays, ces règlements ne sont
considérés
que comme des... recommandations, pas des obligations. En Italie,
il ne
faut jamais s'engager correctement dans un sens unique avec la
certitude de son bon droit, sinon on risque d'avoir des surprises! Et
dans certaines villes comme Le Caire, les feux de circulation
jouent
surtout un rôle décoratif et ne sont
respectés que
si la présence d'un policier en renforce l'application. Un
seul
regard sur le trafic vous coupe définitivement l'envie d'y
prendre le volant. À l’inverse, le Japon
demeure le pays
champion toutes catégories de la courtoisie au volant.
Parfois,
deux pays voisins et de cultures très proches ont des
automobilistes aux comportements diamétralement
opposés.
Ainsi, si vous êtes piéton en Argentine,
n’essayez
jamais d’avoir le dessus sur un automobiliste au coin
d’une
rue car, même dans votre droit le plus strict, vous risquez
votre
vie! Par contre, sitôt que vous franchissez la
frontière
du Chili,
les automobilistes vont s’arrêter dès
que
vous mettez le pied dans la rue. Comme toujours, il faut
s’adapter.
|
Le
stationnement
Le
vrai problème de tous les centres urbains quand on conduit
une
voiture, c'est le stationnement. Peu d'hôtels en
possèdent. Les parkings publics peuvent s'avérer
une
bonne solution quand ils sont abordables, comme à Mexico,
mais
c'est malheureusement rarement le cas.
On
ne doit jamais stationner dans une zone interdite avec l'intention de
ne pas payer la contravention. Les villes recourent de plus en plus au
sabot de Denver ou au remorquage systématique pour
régler
leur problème de parking illégal. On ne doit pas
non
plus, pour les mêmes raisons, se retrouver en infraction dans
les
zones de parcomètres ou d'horodateurs. Il faut
éviter
également les trottoirs, où l'autorisation est
souvent
limitée, et les terrains vagues, qui sont
propriété privée. Et par prudence ou
par souci de
légalité, on doit toujours se garer dans le sens
du
trafic même quand on constate la pratique contraire.
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|
|
Le train
|
|
Le train
demeure une des façons les plus faciles,
intéressantes et confortables
de voyager. C’est vrai là où le
réseau est bien organisé, comme en
Europe où au Japon,
mais aussi dans plein d’autres destinations. Même
s’il est souvent plus cher que l’autocar,
c’est une option à ne pas
négliger. Le train peut servir de moyen de transport pour
une portion
d’itinéraire.
Liens
généraux utiles :
-
ABM.fr:
plein de liens concernant le voyage en train dans le monde.
- Seat61.com:
une mine d’informations diverses (en anglais).
|
Les
forfaits
Le
«forfait de transport illimité» ou
travel pass, se
pratique partout où le système ferroviaire est
bien
développé. Le forfait peut couvrir un seul pays,
comme le
Britrailpass pour la Grande-Bretagne et le Japan Rail
Pass pour le Japon,
ou tout un continent, comme l'Eurail pass pour l'Europe.
Le coût est établi en fonction du nombre de jours
que le
voyageur veut se réserver. Il vaut souvent mieux l'acheter
par
l'entremise de son agent de voyages avant le départ parce
que,
dans la plupart des cas, il s’agit d’un
privilège
accordé aux touristes étrangers et, de ce fait,
il n'est
pas disponible sur place.
Un
simple calcul, à l'aide de son itinéraire, permet
de
juger si cette dépense en vaut la peine. Quand on
prévoit
se déplacer beaucoup dans un court laps de temps, ou quand
on
doit franchir de longues distances, c'est avantageux. Si, au contraire,
on préfère adopter un rythme plus calme,
s'arrêter
quelques jours à chaque étape, il est
probablement plus
économique d'acheter sur place et
séparément
chaque titre de transport. Cette solution laisse en outre la
possibilité de varier les moyens de se déplacer
en
fonction des horaires et des circuits qui conviennent le mieux.
Il
est très important de noter que la valeur d'un forfait de
transport doit s'estimer également en fonction des services
qui
sont inclus dans le prix, comme les ferries ou les trains de banlieue,
et surtout des restrictions qui y sont associées, comme les
périodes de pointe ou le TGV. Il faut s'informer
soigneusement
avant de se lancer dans une dépense qui peut être
importante.
|
Liens utiles :
Europe :
raileurope:
portail qui fait le tour des possibilités de
voyage en train en Europe.
bahn.de:
site allemand (version en français) pour réserver
un train en Europe.
railpass.com:
pour les divers forfaits Eurail pass.
Interrail: forfaits pour voyager dans 30 pays.
Amérique
du
Nord :
USA: amtrack
Canada: canrailpass
Asie:
Japon: japan rail
pass
Inde: indrail
pass
|
Océanie:
Australie
: austrailpass
et diverses autres formules.
Nouvelle-Zélande : travelpass,
le train combiné avec d’autres modes de transport. |
|
Les trains mythiques
- Le
transsibérien,
le plus mythique d’entre tous et plus abordable
qu’on ne
le croit généralement (à moins de
tenir à
sa version luxueuse).
- L’Orient-express, plus
particulièrement le Venice Simplon -
Orient-Express (Europe), mais aussi l’Eastern &
Oriental
Express (Thaïlande, Singapour et Malaisie), si vous
avez
beaucoup de sous…
- Le Palace
on Wheels,
pour visiter le Rajasthan, en Inde, en menant une vie de maharajah!
Mais là encore, il est possible de visiter l’Inde
en train
à coûts raisonnables avec le indrail
pass.
|
Les classes
A
peu près tous les trains du monde, comme l’avion,
comprennent un système de tarification par classes. La Chine
a
le plus pittoresque : assis dur,
assis mou, coucher dur, coucher mou.
Il
faut s'en aviser quand on achète un forfait de voyage
illimité, y songer aussi chaque fois qu'on veut se procurer
un
billet. Le choix s'évalue au rapport
besoin/qualité/prix.
On pense au confort, à la sécurité et
à la
durée du voyage.
Les
gares
Attention :
quelques grandes villes, comme Paris, Londres ou Beijing
possèdent
plus
d'une gare ferroviaire qui desservent chacune des destinations
différentes. Il faut savoir à laquelle s'adresser
pour se
rendre là où l'on veut aller.
|
Il ne faut jamais se priver du
plaisir de visiter un pays qui nous attire parce qu'on ne peut pas
ou ne veut pas y louer de voiture. On fait alors comme tout le monde
sur place : on utilise les transports en commun, le plus souvent
l’autocar (le bus).
Cette façon de se
déplacer demande bien sûr une gestion plus
serrée de son itinéraire. C'est aussi, dans
certains cas, une méthode
un peu plus «sportive» de voyager. Cependant,
partager ses moyens de
transport avec les gens du pays peut s'avérer une
expérience sociale
absolument fascinante.
L'autocar
est répandu partout où le chemin de fer ne l'est
pas. Il reste peu
d'endroits dits «reculés» dans le monde
qui ne sont pas desservis par
ce moyen de transport en commun. Dans les pays en voie de
développement
spécialement, les gens se déplacent beaucoup
d'une ville à l'autre et
d'un village à l'autre, ne serait-ce que pour aller acheter
ou vendre
dans les marchés régionaux.
La
qualité du confort est évidemment très
variable. Cependant, même dans des pays largement
sous-développés comme
la Bolivie,
les services longue distance sont souvent assurés par des
véhicules qui n'ont rien à envier aux meilleurs
des pays développés.
Les
guides de voyages font état de ce qu’il faut
savoir pour voyager en
autocar dans un pays précis. Le guide Lonely Planet est
le plus complet
à cet égard.
Liens
généraux utiles :
- ABM.fr:
conseils divers.
-
Le
voyageur fait état des principales
compagnies existantes en Europe et en Amérique du nord. |
|
Les
forfaits
Il
existe dans plusieurs pays, tout comme pour le train, des forfaits pour
le voyage en autocar. Ceux-ci permettent de voyager comme on le veut
durant une période donnée et pour un montant fixe. Par exemple,
pour
l’Europe, Eurolines propose plusieurs forfaits.
Le coût
Dans
les pays en voie de développement, où la
majorité
des gens n'ont pas les moyens de se payer une voiture, voyager en car
s'avère un moyen très économique de se
déplacer. C'est tellement peu cher que, chaque fois qu'on le
peut, on choisit la compagnie qui offre les meilleurs
véhicules.
Même au Liban,
qu'on peut difficilement considérer comme
un pays pauvre, le trajet de Tripoli à Beyrouth dans un
autocar
plus que respectable coûte la moitié du prix d'un
sandwich
shawarma au poulet!
Un
peu partout, il existe des
tarifs spéciaux pour les jeunes et les étudiants.
|
La durée du voyage
Le
temps que met un car pour aller d'un endroit à un autre
dépend de deux facteurs : l'état de la route et
l'achalandage. Sur une route à la limite du carrossable, le
«coach» de luxe ne roulera pas plus vite que le
tape-cul
local, et il va lui falloir plus de temps en saison des pluies qu'en
saison sèche. Tout le long du trajet, le car va
s'arrêter
pour faire monter et descendre la population locale, charger et
décharger les bagages. C'est une opération qui
peut
demander beaucoup de temps les jours de marché, mais le
spectacle n'est jamais monotone.
|
Où prendre
l'autocar?
Dans
certain pays, on peut grimper dans un car n'importe où sur
toute
la longueur du parcours. Il suffit de faire signe au chauffeur.
Mais
partout, pour s'assurer une place assise, il vaut quand même
mieux le prendre à la gare routière. La
recommandation
est d'autant plus pertinente que certains pays interdisent
complètement la présence de passagers debout dans
un
véhicule public.
Les
gares routières
Voyager
en car est plus simple dans les pays où les
différents
transporteurs se sont dotés d'un terminal commun.
Dès
qu'on y débarque, on peut prendre quelques minutes pour
consulter les horaires et prévoir les conditions de son
départ. Il est parfois difficile d'acheter d'avance son
billet
mais c'est rarement un problème.
Cependant,
comme pour
le train, plusieurs grandes villes ont des gares routières
différentes selon la position géographique des
destinations que les autobus desservent. Même si les guides
de
voyage indiquent celui auquel il faut s'adresser, il est toujours
préférable de s'informer à son
hôtel avant
de s'y rendre. Les changements sont fréquents.
Dans les
endroits où chaque transporteur gère son propre
terminal,
comme au Pérou,
il faut s'adresser à celui qui va
où l'on veut se rendre. Les guides de voyage donnent ce
renseignement. Ça ne vaut pas vraiment la peine de passer de
l'un à l'autre pour trouver l'horaire qui convient le mieux.
Comme les gares sont rarement voisines, on perd plus de temps
à
chercher qu'on n'en gagne à trouver. On prend le premier
qu'on
trouve et on s'adapte.
|
|
Les
problèmes de
langue et d'écriture
Dans
les pays où non seulement on ne parle pas la langue mais
où, en plus, on ne lit pas l'écriture, on se fait
indiquer la prononciation correcte de sa destination à la
réception de son hôtel, ou encore on se la fait
écrire sur un petit bout de papier. On se rend ensuite au
terminal et on fonce. Il se trouvera toujours quelqu'un pour nous mener
directement au bon véhicule, parfois contre un petit
pourboire,
parfois tout à fait bénévolement.
Le voyage de nuit
Sur
certains circuits, comme en Bolivie,
les autocars ne voyagent
que de
nuit, probablement parce que la route y est moins encombrée
et
plus sûre. Certains trouvent cette formule
intéressante
parce qu’elle permet d’épargner le
coût
d’une nuit d’hôtel.
Pour
d’autres,
c’est une expérience assez frustrante qui peut
s'avérer très éprouvante
même pour
l'organisme le plus robuste. Pour ceux-là, il vaut mieux
réserver le voyage de nuit aux occasions où l'on
ne peut
vraiment pas faire autrement, d'autant plus qu'un pays ne se visite pas
les yeux fermés!
|
Parenthèse
Victime
du
pouvoir
Entre Huaquillas, à
la frontière du Pérou, et Guayaquil,
sur la côte Pacifique de l'Équateur,
nous avons voyagé dans un autobus littéralement
recouvert
de dizaines de caisses de carton, contenant chacune une cargaison de
canetons et de poussins vivants. Il faisait une chaleur torride sous un
soleil de plomb. Par deux fois, nous avons été
arrêtés par la police militaire, qui a fait
descendre tous
les passagers pour vérifier leur identité. Nous
n'avons
pas été inquiétés mais un
passager de race
noire, qui semblait vraiment quelqu'un de bien et qui voyageait tout
près de nous, a subi plus de tracasseries que les autres.
C'est
à peu près le seul passager dont on a
examiné les bagages.
Ces
opérations ont beaucoup retardé notre
transporteur.
Pendant tout ce temps. les pauvres oisillons cuisaient au soleil. Au
deuxième arrêt, les policiers sont repartis avec
une
dizaine de petits canards gambadant entre leurs jambes: achat, cadeau
ou invitation à fermer les yeux?
|
Toujours est-il que ces petites
bêtes-là ont eu de la chance. À
l'arrivée au terminus, le taux de
mortalité était malheureusement très
élevé parmi les petits volatiles
qui avaient fait tout le voyage. Les innocents sont souvent les
premières victimes des exactions policières.
Pauvres petites bêtes! (G.L.)
|
Les bagages
Quand on risque
d'emprunter une route non pavée et que le car ne semble pas
tout
jeune, il ne faut pas laisser le chauffeur ou son adjoint placer les
bagages dans le compartiment sous ou derrière le
véhicule.
Les valises y ramasseraient
toute la poussière
ou la boue de la route. Il faut préférer le toit
ou
l'intérieur du bus ou, à défaut,
emballer ses
affaires dans un grand sac de plastique bien étanche.
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|
Les provisions
Il
n'est pas nécessaire de s'apporter des provisions de route
lorsqu’on effectue un voyage de plusieurs heures. Le
chauffeur va
nécessairement s'arrêter pour s'alimenter. Dans
certains
pays, tout le long du trajet, des vendeurs ambulants proposent aux
voyageurs de quoi se sustenter jusqu'à leur
arrivée. On
trouve des boissons gazeuses à peu près partout,
mais il
est plus prudent de prévoir sa ration d'eau potable.
Il
existe pourtant des exceptions à cette règle. En
Argentine, par exemple, deux chauffeurs se relaient sans
arrêt
durant les longs trajets de plusieurs heures. Il vaut donc mieux y
prévoir sa bouffe. Dans ces cas-là, heureusement,
il y a
des wc à bord!
|
En ville
- Les laissez-passer :
quand on prévoit passer plusieurs jours dans une grande
ville,
il peut être économique et pratique de se procurer
un
laissez-passer pour les transports en commun. Ces laissez-passer
s'achètent normalement aux guichets spécialement
marqués de la compagnie de transport.
- Le métro
:
un réseau bien organisé facilite grandement le
quotidien
du voyageur dans les villes qui ont la chance d’en
posséder un, surtout si les distances sont importantes entre
les
sites d’intérêt.
Le voyageur:
sites web des principaux métros du monde et leurs
plans.
Le pouceux: autre site sur les plans de
métros à travers le monde.
Il
peut arriver aussi qu'on emprunte le bateau pour se
déplacer. On
le fait souvent parce qu’il n’y a pas
d’autre moyen
d’atteindre son objectif, comme de visiter les villages
autour du
lac Atitlan au Guatemala
ou les backwaters dans le sud de l'Inde,
mais
aussi pour le plaisir, comme de parcourir la Patagonie chilienne
ou
encore de descendre le Mékong, au Laos.
Même
quand des navettes pour touristes existent, mieux vaut leur
préférer les transports locaux. Outre que
ça
coûte considérablement moins cher, il est toujours
plus
intéressant de voyager en compagnie de la population locale
qu'avec d'autres touristes. Ces services fonctionnent comme ceux des
autobus.
Le
voyageur
fait le lien avec les principales compagnies de navigation dans le
monde.
Les ferries
Des
traversiers, ou ferries, font la navette entre différents
pays,
comme l'Espagne
et le Maroc,
relient les îles formant un pays,
comme l’Indonésie,
les Philippines
ou la Nouvelle-Zélande,
franchissent des rivières, comme
le Rio Guadiana au Portugal,
ou des bras de mer, comme le golfe de
Corinthe en Grèce.
On peut y monter avec ou sans voiture. Les
ferries internationaux sont évidemment beaucoup plus chers
que
les nationaux, surtout si on les emprunte en voiture.
Si
on est motorisé, il faut savoir que, en périodes
de
pointe, l'attente peut être longue avant de
réussir
à s'embarquer. Il faut sagement s'assurer d'avoir
à
manger et à boire, au cas où l'on aurait
à
soutenir un siège de plusieurs heures. Mourir de faim ou de
soif
au beau milieu d'un gigantesque parking n'est une fin enviable pour
personne. Il ne faut pas toujours compter sur les services de
restauration de la gare maritime. Souvent, il n'y en pas.
Le
voyageur fait le lien avec les sites web de près
de 250 compagnies de ferry de par le monde.
Les croisières
Ce mode de tourisme
est en croissance constante et le choix offert de plus en plus vaste :
ABM.fr:
une mine d’infos sur les divers types de
croisières dans le monde.
Le voyageur fait
l'inventaire des plus grandes compagnies de croisières et
leurs bateaux.
Agences de voyage
spécialisées dans la croisière :
Croisière net
Abcroisière
|
Le cargo
Si vous avez les
moyens financiers et surtout le temps, il est possible de voyager en
cargo un peu partout dans le monde :
freighter-travel.com: idem.
Agences
spécialisées dans le voyage en cargo:
Mer et voyages
Freightercruises
A la carte
freighter-travel
|
Pour se joindre à un équipage
|
Le voilier
Vous
rêvez de faire
une grande escapade en voilier?
L’association
Sail The World: une référence
pour préparer un voyage à
la voile. Sail The World se veut tout à la fois une mine de
conseils, un
espace de dialogue, un rendez-vous d'équipiers et un guide
du grand
large.
uniterre: des liens vers des carnets de
voyages en bateau, généralement en voilier.
|
|
Le mal de mer
Si
vous êtes sujet au mal de mer, une randonnée en
bateau
peut devenir très désagréable. Voici
des sites
web qui proposent des conseils pour en atténuer les effets :
Doctissimo
SalutBonjour
Médecine et
Santé
Autres
transports terrestres
Le vélo
Avec un
peu de temps et une bonne forme physique, le
vélo peut constituer une excellente façon de se
déplacer en voyage,
d’autant plus qu’il est facile de transporter son
propre vélo par avion
:
Le
routard: fait état de
l’équipement requis et donne plein de conseils
pour le voyage.
Vélo-Québec:
association québécoise du vélo, avec
une section sur le voyage.
Cyclo-Cyclotes: webzine
axé sur le cyclotourisme en Europe.
Europebybike propose
des conseils et différents parcours à
vélo dans
les frontières de l’Union Européenne.
Uniterre:
carnets de voyages à vélo.
|
|
|
La moto
Partir en moto, ou
louer une moto sur place, grande ou petite, peut être une
solution
intéressante pour un voyage ou une portion de voyage :
Horizon
unlimited: plein de conseils pratiques, en anglais.
ALE
travel: agence qui se spécialise dans le voyage en
moto, en
individuel ou en groupe.
Le Petit Futé: la France à moto) / l'Europe à moto
|
Dans
certaines parties du monde, le camion est un moyen de transport en
commun usuel et répandu. En Thaïlande
ou au Laos,
on
l’appelle songthaew.
Les bennes des songthaews sont munies de banquettes, dont le
confort varie, sur leur coté le plus long.
L’habitacle est recouvert
d’un toit de toile mais reste ouvert sur les
côtés. Les passagers
voyagent face à face et leurs bagages prennent
place… où ils peuvent.
Les songthaews se déclinent en plusieurs tailles selon leur
rayon
d’action : interurbain, urbain ou même
taxi.
Voir:
wikipedia
Ailleurs
aussi on peut faire un petit bout de voyage dans la benne d'un camion.
Les guides de voyage à l'intention des routards expliquent
très bien
comment s'y prendre. Le confort n'est pas garanti, mais on trouvera
difficilement plus pittoresque.
Le
camion peut s'avérer une très bonne solution de
dépannage quand on a
des problèmes de déplacement. En cas de
grève des transports en commun,
par exemple, on peut quand même se rendre là
où l'on avait prévu
d'aller en s'adressant aux camionneurs. Quand on se retrouve
coincé
dans un bled perdu, soit qu'on ait raté son bus, soit qu'on
ait décidé
de repartir plus vite que prévu, on peut toujours se tirer
d'affaire
grâce aux camions. Moyennant une rétribution
souvent ridicule, parfois
même juste pour le plaisir de vous transporter, tout bon
chauffeur de
poids lourd va accepter d'offrir l'hospitalité de son
véhicule qu'on a
d'ailleurs de grosses chances de partager avec plusieurs autres
personnes.
|
|
L’auto-stop
L’auto-stop
représente la liberté absolue, avec ses avantages
et ses
inconvénients. C’est le moyen de transport le plus
économique, le plus écologique et un excellent
moyen de
rencontrer des gens :
Le
pouceux:
site sur le voyage à petit budget et lieu de rencontre et de
partage d'informations pour les adeptes de l’auto-stop.
Hitchwiki: un projet collaboratif libre
et gratuit pour et par les auto-stoppeurs. Beaucoup d'infos
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