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La langue de communication
- L'anglais
- L'espagnol
- L'allemand
- La langue locale

- Les outils techno

Le langage non verbal
- Un vrai langage
- Un langage qui s'apprend
- Un langage universel


La communication non verbale
- Les signes
- Les variantes
- La politesse
- Tendre la main
- Les femmes


La tenue vestimentaire
- La discrétion
- La correction
- La modestie
- Les lieux de culte

Les coutumes locales
- Le respect des lois
- La bienséance
- Les lieux de culte
- Les contacts personnels

Les partiques commerciales
- Les droits du clients
- La patience
- Le marchandage
- Le pourboire

- La sollicitation

La mendicité
- Le point de vue du voyageur
- Le point de vue de la société d'accueil
- Le sens des responsabilités


Rester en contact en voyage
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La communication en voyage

Voyager constitue une excellente façon de faire des rencontres intéressantes avec des gens de culture différente, et ces prises de contact ont souvent lieu aux moments les plus inattendus. Il ne faut quand même pas trop s'illusionner quant à leur profondeur psychologique et sociale.

Les relations que le voyageur peut espérer entretenir avec les gens du pays qu'il visite tournent, le plus souvent, autour des services qu'il consomme : les hôtels, les repas, les transports, les achats. Ces rapports demandent plus souvent un minimum d'entraînement aux habitudes pratiques du pays que des connaissances linguistiques d'une profondeur exceptionnelle.


La langue de communication

-  L’anglais

Si vous devez apprendre une seule langue dans l'intention de faciliter vos échanges en voyage, apprenez l'anglais. Si vous souhaitez en ajouter une deuxième, mettez-vous à l'espagnol. C'est un peu normal. L'Angleterre et l'Espagne sont, dans l'histoire, les deux pays ayant entrepris le plus de conquêtes et bâti les empires les plus étendus. Les grands mouvements impérialistes ont laissé des traces dans les pays conquis, traces qui subsistent toujours malgré que ces pays aient obtenu depuis leur indépendance.

On ne peut nier non plus l'influence plus récente des États-Unis sur la scène internationale, tant sur le plan politique que sur le plan économique. Il semble se produire une sorte de consensus qui tend à faire de l'américain la langue de base de la communication entre les peuples, le nouvel espéranto mondial. Un Norvégien, un Japonais, un Allemand et un Français qui se rencontrent à Bangkok vont, autant pour communiquer entre eux et que pour se faire comprendre des Thaïs, parler anglais.

Dans les pays où l'on ne parle pas français, on peut donc réussir à peu près partout à se débrouiller en anglais, spécialement avec les gens qui ont l'habitude de faire affaire avec des touristes.

Lettres magnétiques

Anglais ou espagnol?

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-  L'espagnol

Ce n’est toutefois pas une règle absolue. Tous les pays latino-américains, y compris le Mexique qui partage une longue frontière avec les États-Unis, résistent encore à la tendance internationale. C’est plus facile de s’y faire comprendre quand on se débrouille en espagnol.

Comme l'espagnol est la deuxième langue maternelle la plus parlée sur la Terre, après le mandarin, et qu’elle est la langue officielle la plus répandue géographiquement, c’est-à-dire celle parlée couramment dans le plus grand nombre de pays, c'est un luxe qu’ils peuvent se permettre.

Par contre, si vous maîtrisez l’espagnol, n’espérez pas vous faire comprendre au Brésil, où l’on parle le portugais. Même si les deux langues sont souvent très proches et que les pays voisins sont presque tous hispanophones, les Brésiliens restent linguistiquement très indépendants.

-  L'allemand

L'allemand est la langue maternelle la plus fréquemment parlée en Europe. Dans les pays d'Europe de l'Est, nombreux sont ceux qui ont tendance à adopter l'allemand comme langue seconde ou troisième langue. C'est parfaitement compréhensible. L'Allemagne est une puissance économique importante dont la réussite attire comme un aimant ses voisins moins favorisés. Et puis, les Allemands voyagent beaucoup!

-  La langue locale

Les guides de voyage comprennent à peu près tous un lexique de mots ou de phrases clés qui permettent de lire un menu ou de réserver une chambre d'hôtel. Apprendre par cœur quelques mots ou phrases de salutation permet d'établir un contact plus chaleureux avec une personne dont on attend quelque chose. Les gens apprécient toujours un petit effort de communication de la part du visiteur étranger et cet effort les dispose favorablement à répondre à ses besoins. Voir la section demander des renseignements.

Pour un tour complet des aménagements linguistiques dans le monde, voir l'excellent site web suivant : tlfq.ulaval

Pour un tour d’horizon de quelque 7000 langues parlées dans le monde : ethnologue.com (en anglais).

-  Les outils technologiques

Si vous voyagez avec votre téléphone intelligent ou votre tablette, vous pouvez utiliser les applications qui permettent la traduction instantannée de texte (un menu dans un resto, par exemple) ou du langage de votre interlocuteur. Ces outils s'améliorent continuellement.


Le langage non verbal
Quand on voyage dans un pays dont on ne parle pas du tout la langue, on développe spontanément des moyens de comprendre et de se faire comprendre. On n'est jamais totalement démuni : le corps parle. Il parle même sans le vouloir. Il parle un langage que tout le monde, avec un peu d'attention, peut apprendre à décoder et à utiliser.

Le corps est même si éloquent que le voyageur doit toujours se surveiller et faire attention aux messages qu'il envoie, car si lui-même peut apprendre à décrypter le langage non verbal des autres, ces derniers peuvent en faire tout autant avec le sien.
-  Un vrai  langage

Tout le monde, inconsciemment, sait déjà interpréter le ton d'une voix, déchiffrer l'expression d'un visage, traduire le sens des postures d'un corps. Tout le monde peut discerner facilement la gentillesse de l'hostilité, l'intérêt de l'indifférence ou l'acquiescement du refus.

Quand on voyage et que les mots manquent, la faculté de percevoir tout ce qu'un interlocuteur exprime en dehors des mots s'affine considérablement, par nécessité. On devient malgré soi spécialiste de l'interprétation du langage non verbal. C'est souvent extrêmement utile, même au retour. Ce que de nombreuses personnes appellent l'intuition est en bonne partie la perception de messages contradictoires, entre les propos tenus et le langage du corps, qui nous indique que celui qui nous parle n'est peut-être pas tout à fait sincère, ou qu'il ne nous dit pas tout ce qu'il devrait dire.

-  Un langage qui s'apprend

Le langage non verbal est évidemment plus facile à interpréter dans les pays où les gens sont naturellement exubérants que dans ceux où ils sont plus réservés. Ceux qui ont déjà observé un Italien parlant au téléphone savent que, dans certains coins du monde, les mots ne sont que la moitié du langage et comprennent pourquoi, en Italie, les cabines téléphoniques n'ont pas de porte! Pourtant, même les gens les plus imperturbables finissent par se trahir suffisamment pour qu'on finisse par les comprendre. C'est juste un peu plus difficile.

-  Un langage universel

Avant de voyager en Afrique ou en Asie, on peut avoir l'impression que tous les Africains ou tous les Asiatiques se ressemblent, au physique comme au moral. Il suffit de quelques jours pour se familiariser avec les caractéristiques morphologiques, l'expression des visages et les comportements culturels, et pour se rendre compte qu'on avait tort.
Peinture murale 1

Peinture murale 2

Peinture murale 3

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La communication non verbale

-  Les signes

Certains signes sont internationaux. Un sourire veut dire partout: «Je suis un ami». Le pouce pointé vers le haut est bon signe pour tout le monde, le pouce pointé vers le bas mauvais. D'autres signes obéissent à de mystérieuses particularités locales. Certains même semblent relever d'un code secret, comme au football. Par exemple, pour exprimer sa colère, l'Américain va brandir son majeur, l'Anglais va tendre deux doigts en l'air comme pour le V de la victoire, l'Italien va faire des cornes de son index et de son annulaire, le Grec va projeter ses deux mains en avant vers le haut, le Turc va brandir un seul bras mais le poing fermé. Et si un Arabe vous fait un signe de la main, paume en l'air et doigts regroupés, il vous signale simplement que vous devez attendre.

- Les variantes

L'utilisation et l'interprétation des gestes explicatifs ne sont pas naturelles dans toutes les cultures. Pourtant, par le langage des mains, on arrive à peu près toujours à se faire comprendre. Le besoin d'expliquer son problème par gestes peut engendrer des situations fort cocasses, comme celle de ce type qui essayait de faire comprendre au médecin de garde de la salle d'urgence d'un hôpital chinois que sa copine souffrait de sérieuse constipation. Faites quand même attention. Certains gestes ne signifient pas toujours la même chose d'une culture à l'autre. 

Le pouce et l'index pressés en rond et les autres doigts tendus, par exemple, veulent dire en Amérique du Nord que tout est parfait, en France que c'est complètement nul, zéro. Porter son  doigt à la tempe est un geste anodin dans nos contrées mais c'est une insulte grave en Afrique, alors que porter deux doigts à son front, au Japon signifie à quelqu’un qu'on le trouve très intelligent. En Afrique encore, le signe d'au revoir que nous faisons si volontiers avec la main, en pliant et dépliant les doigts, sera interprété comme un signe d'appel.. En Inde, ceux qui hochent la tête de droite à gauche ne manifestaient pas d'indécision mais nous disent oui, tout simplement.

-  La politesse

Il est quand même plus risqué d'être impoli quand on parle avec les mains. Des gestes tout à fait banals chez soi peuvent prendre ailleurs une connotation vulgaire ou grossière. Par exemple, on doit perdre définitivement l'habitude de pointer du doigt, mal vue à peu près partout. Pour indiquer une route à suivre ou montrer l'objet qu'on souhaite acquérir, on utilise toujours toute la main. Comme ça, on est sûr de ne jamais commettre d'impair.

-  Tendre la main

On perd aussi l'habitude de tendre la main pour saluer une nouvelle connaissance. La poignée de main est partout considérée comme un signe d'égalité, que certaines personnes dans certaines cultures ne sont pas prêtes à nous reconnaître, surtout quand on est une femme. Mais on répond toujours avec chaleur et fermeté à une main tendue.

-  Les femmes

Quand on est une femme encore, il ne faut pas non plus s'étonner de ne rencontrer, dans certaines contrées, que des regards fuyants. Ce n'est pas un signe de malaise : c'est la coutume. Il est parfois interdit par le code d'éthique local de regarder franchement la personne du sexe opposé droit dans les yeux. Évidemment, on s'attend à ce que le visiteur mâle adopte la même attitude face aux femmes du pays qu'il visite.

-  Un peu de lecture

Si vous avez envie d'en savoir plus et que vous lisez l'anglais, plongez votre nez dans un petit livre instructif et fort amusant qui s'appelle Do's And Taboos Around The World, de Roger E. Axtell  Cet ouvrage s'adresse aux gens d'affaires qui veulent étendre leur rayon d'action, mais tout voyageur ordinaire peut en tirer profit.

Le même auteur a aussi publié Gestures : The Do's and Taboos of Body Language Around the World. 

Pour en savoir plus :  Wikipedia    Apprendre la communication non verbale

La tenue vestimentaire

La manière dont s'habile le voyageur révèle beaucoup de son origine, de sa personnalité et de son état d'esprit, et peut considérablement influencer la façon dont il sera perçu et reçu. La première image de lui qu'il offre à son interlocuteur va nécessairement marquer la suite de leurs rapports.
-  La correction

Une tenue vestimentaire correcte dispose plus favorablement les populations locales face au visiteur étranger. La notion de correction varie beaucoup d'un pays à l'autre, d'une région à l'autre. La robe soleil est normale en Europe mais scandaleuse en pays islamique, le short est bienvenu sur la plage mais rarement en pleine ville. Les hôtels chinois d'un certain standing n’apprécient pas beaucoup le port de la sandale qui est considérée comme  une chaussure de pauvre, et peu importe que les vôtres aient coûté deux mois du salaire de l'employé de la réception : des sandales restent des sandales.

-  La discrétion

Le voyageur sage évite d'attirer l'attention sur lui et se confond du mieux possible avec les gens de la rue. Ce qui ne veut surtout pas dire qu'il faille adopter la tenue vestimentaire locale, le sari en Inde ou la djellaba au Maroc. On rencontre partout de ces voyageurs, jeunes pour la plupart, qui s'habillent systématiquement avec des vêtements «typiques». Ils croient se fondre dans le décor mais ne trompent personne, surtout pas les gens du pays qui les voient venir de loin. Leur interprétation de la garde-robe locale paraît souvent extrêmement fantaisiste aux initiés, pour ne pas dire tout à fait déplacée. Attention aussi aux attrayants bijoux. Ils peuvent avoir un sens caché au profane et ne se porter que dans des situations précises, comme un rituel d'initiation ou un mariage. Pour être perçu comme on le souhaite, il vaut mieux rester soi-même.

Journey Woman s'intéresse à la question de l'habilement des femmes en voyage dans les divers pays du monde.

Boutons 1

Boutons 2

Boutons 3
-  La modestie

On se retient également partout de faire ouvertement l'étalage de ses richesses. Outre qu'on risque d'attirer l'attention des indésirables, voleurs à la tire ou vendeurs audacieux, l'affichage de sa bonne fortune risque d'être interprété comme un signe d'arrogance. Dans les pays dits «pauvres», ceux qui sont riches sont très riches et ne se privent pas de le faire sentir. Si vous voulez disposer favorablement la personne avec qui vous faites affaire, évitez de passer pour l'un d'eux.

-  Les lieux de culte

Si au cours de la journée on doit visiter un lieu de culte, église, mosquée, synagogue, temple ou monastère, il vaut mieux le prévoir et s'habiller en conséquence. Le port du short ou du bermuda et les bras nus peuvent être interdits même aux hommes. Il est toujours plus prudent de garder dans son sac une veste ou un châle pour couvrir ses épaules. Si la visite des mosquées est généralement interdite aux femmes, reléguées à l'arrière de l'édifice, la tenue correcte n'en est pas moins indispensable. Dans certaines mosquées, on peut aller jusqu'à vous obliger à porter une espèce de froc à capuchon par-dessus vos vêtements, même si on ne voit de votre anatomie que le bout de votre nez et les doigts de vos mains.


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Parenthèse


Dans les souks de Fès

La tenue vestimentaire des femmes revêt une importance considérable en pays islamique. Il n'est généralement pas nécessaire pour la voyageuse de se voiler ou même de cacher ses cheveux. Il faut tout de même afficher un minimum de décence: porter des vêtements amples, éviter les décolletés, couvrir ses épaules et le haut de ses bras, et ne pas montrer trop ses jambes.

Je me souviens d'avoir rencontré dans la médina de Fès, au Maroc, un véritable premier prix d'insolence et de mauvais goût: une Américaine blond platine, coiffée à la Barbie, portant un short blanc très court surmonté d'un bustier élastique rouge sans bretelles, grimpée sur des mules blanches ornées de grosses fleurs de plastique rouge assorties à ses énormes boucles d'oreilles. La petite dame, fière de son beau bronzage tout neuf, se dandinait allégrement, apparemment indifférente à la commotion qu'elle suscitait sur son passage.

Dois-je vous dire que les quolibets pleuvaient sur sa route et qu'il n'était pas vraiment nécessaire de comprendre l'arabe pour en  saisir le sens? Toujours est-il que cette  «sans-doute-très-bonne-personne», seulement victime de sa propre ignorance a dû retourner chez elle avec la conviction que tous les Marocains étaient des obsédés sexuels. Comme méprise, c'est difficile à battre! (G.L.)


Les coutumes locales
Visage de l'Inde     Visage de la Chine     Visage du Moyen-Orient    Visage amérindien  

Une bonne communication avec les populations locales commence par la connaissance et le respect de leurs coutumes. Il n'est pas nécessaire de devenir spécialiste en ethnologie pour y arriver, d'autant plus que les coutumes qui vont affecter directement les relations du voyageur avec les gens qu’il va rencontrer sont en nombre assez limité.

-  Le respect des lois

La considération envers une culture implique d’abord qu’on se soumette sans tergiverser aux lois locales, pour la conduite automobile, la consommation d'alcool ou de drogues et le respect des autorités. Le statut d'étranger n'offre aucune protection particulière.

On trouve partout dans le monde des gens délinquants face à leurs propres réglementations et d'autres, là où c'est possible, qui n'hésitent pas à critiquer ouvertement leur gouvernement. Personne, nulle part, n'apprécie qu’un étranger en fasse autant. Quelles que soient vos convictions politiques, tenez-vous le pour dit!


-  La bienséance

L'étiquette et les bonnes manières régissent fortement les rapports des gens entre eux. Elles influencent considérablement la façon dont un voyageur peut être vu et peut s'attendre à être traité. Mais les règles de base de la bienséance connaissent des variantes importantes d'un pays à l'autre. En Chine, par exemple, cracher par terre dans un restaurant populaire est chose courante mais se lécher les doigts est très mal vu. En Inde, on doit toujours manger avec la main droite, jamais avec la gauche, réservée à des usages moins nobles. Et en pays arabes, il est très inconvenant de refuser une invitation ou un cadeau sans motiver son refus par de solides raisons.

S'il ne veut pas passer pour quelqu'un d'impoli ou de mal dégrossi, il vaut mieux que le voyageur apprenne par cœur le chapitre de son guide concernant les coutumes locales et qu'il s'y adapte le plus vite possible.

Surtout, n'oubliez jamais que ce n'est pas parce qu’on ne parle pas la langue qu'on est transparent. Le voyageur isolé dans sa coquille par la barrière des langues peut avoir facilement l'illusion qu'il vit en dehors du milieu où il passe. Cette fausse impression lui fait commettre parfois des écarts de comportement tout à fait regrettables. Il agit comme si les autres n'existaient pas: il bouscule, tempête et se permet de se défouler comme il n'oserait jamais le faire chez lui.

La situation est encore plus dramatique lorsque tout un groupe se met réagir de la même façon. On peut voir partout de ces hordes de touristes, de toutes origines, débarquer ailleurs comme en pays conquis. Le groupe est une organisation sociale complète, fermée et relativement autonome, au sein de laquelle il est tentant de se considérer comme au centre du monde et de se croire tout permis. Il est plus facile, quand on est conforté par l'approbation du groupe, de rester indifférent à la société d'accueil et à la désapprobation que son attitude peut susciter. Le voyageur doit se dire que, là où il passe, les gens se connaissent entre eux et que sa réputation sera vite établie. Tout se sait. Le téléphone arabe n'est pas limité au seul pourtour de la Méditerranée! S'il souhaite engager et maintenir de bonnes relations avec les gens qu’il va croiser sur sa route, il a intérêt à afficher partout un minimum de respect et de discrétion.

-  Les lieux de culte

Les règles de comportement autour des lieux de culte doivent faire l'objet d'une vigilance particulière. Ce n'est jamais vraiment compliqué - quelques principes de base que les guides indiquent tous - et c'est toujours très profitable.

-  Les contacts personnels

En prévision des contacts plus personnels, qui ne manquent jamais de survenir, on peut glisser dans son sac quelques photos de ses enfants, de sa maison ou de sa ville. N'embêtez pas systématiquement tout le monde avec vos trésors. Ceux que ça intéresse vont vous les demander. Ceux-là, cependant, adorent ça et se sentent favorisés de les voir. On peut aussi emporter avec soi quelques petits cadeaux, comme des épinglettes (pins) ou des porte-clés, pour laisser en souvenir de vous à des gens spécialement gentils ou serviables, à qui il serait difficile de laisser un pourboire.

Les pratiques commerciales

Étant donné que le visiteur étranger est avant tout un grand consommateur de services, les pratiques commerciales sont celles qui nécessitent le plus d'attention de sa part. Quand on s'en va avec l'idée qu'on sera bien servi tout le temps parce qu'on se trouve du bon côté du portefeuille, on peut s'attendre à de grosses déceptions.
-  Les droits du client

Il faut savoir que la notion selon laquelle «le client a toujours raison» n’est pas une notion universelle. Très souvent, c'est le commerçant qui dicte ses volontés : les heures d'ouverture et de pause, l'accès au commerce et aux produits, la qualité du service, ce qu'il offre et le prix qu'il en demande. La méconnaissance de cette réalité est la cause du plus grand nombre de préjugés négatifs que les voyageurs répandent autour d'eux à leur retour.

Cette règle vaut non seulement pour les magasins mais aussi pour les hôtels, les restaurants et tous les autres services publics, banques, barreaux de poste, transports, billetteries et agences. Il faut rester calme et faire preuve de tact, même si ce n'est pas toujours facile.

-  La patience

En pays en voie de développement particulièrement, il ne faut jamais se placer en situation d'urgence. Il n'y a pas de problème sans solution, il y a seulement des solutions qui demandent du temps. On doit donc s'arranger pour ne jamais être pressé.

-  Le marchandage

Quand le prix de ce qu'on achète n'est pas affiché, cela signifie la plupart du temps qu'il faut marchander. Même si c'est une habitude difficile à prendre, c'est absolument nécessaire. Non seulement la vue d'un touriste fait gonfler les prix, mais dans certaines cultures le marchandage est un véritable sport, une joute de l'esprit très prisée qui favorise l'établissement de relations personnelles entre le marchand et son client. La personne qui ne marchande pas ou marchande mal paie son achat trop cher en plus de se déconsidérer aux yeux du vendeur. Il faut voir le marchandage comme un jeu et ne pas se laisser prendre aux techniques bien rodées des marchands qui s'y connaissent pour donner l'impression qu'on les égorge. On apprend vite à évaluer le rabais qu'on peut obtenir avec un peu de détermination et la volonté de ne pas se laisser exploiter. Dans certains cas, il faut même négocier le prix de sa chambre d'hôtel. Le marchandage continuel peut devenir irritant à la longue mais, à moins d'avoir de l'argent à jeter par les fenêtres, la pratique reste absolument indispensable.

Pour en savoir plus:  Ommi Terra
                                  Guides Ulysse




Boutique de souvenir en Tunésie

Marché de fleurs à Dublin, Irlande

On négocie...





-  Le pourboire

La pratique du pourboire mérite aussi quelque considération. Dans certains pays, le pourboire est considéré comme une offense; dans d'autres, il est compris dans l'addition. Entre ces deux extrêmes, il existe toute une gamme de possibilités pour lesquelles il semble impossible d'établir des règles fixes. Les guides de voyage donnent tous quelques indications sur les pratiques du pays que l'on visite, sauf que ces indications sont rarement exhaustives. Il faut donc user de son bon jugement, en fonction de l'endroit où l'on se trouve et de la nature ou de la qualité du service qu'on a obtenu. Ce n'est pas toujours évident, d'autant plus que les pourboires ne concernent pas que les serveurs de restaurant mais aussi les chasseurs d'hôtel, les femmes de ménage, les chauffeurs de taxi, les coiffeurs et les guides touristiques, patentés ou improvisés. Certaines personnes dont vous avez reçu un service vont d'elles-mêmes fixer le montant du pourboire qu'elles attendent de vous. Comme ces audacieux ont souvent les dents longues, vous pouvez sans gêne couper systématiquement leur réclamation de moitié ou plus.

L’expérience montre qu’on fait plus souvent l'erreur de trop donner que l'inverse. On ne veut pas risquez de passer pour un pingre! Il faut adapter la pratique du pourboire non seulement au coût du service que l'on obtient mais aussi au revenu moyen du citoyen du pays dans lequel on se trouve.

-  La sollicitation

Dans certains coins du monde, la sollicitation constante peut devenir très irritante. Il est des endroits où le touriste ne peut pas espérer s'asseoir sur un banc de parc, prendre son repas au restaurant ou marcher dans la rue sans se faire littéralement harceler par des vendeurs ambulants, des gens qui offrent leurs services ou des mendiants. Il faut en prendre son parti avec humour et, quand on n'a pas l'intention de céder, dire non sans manifester la moindre attention. Quand on veut se promener tranquille dans certains souks du Maroc ou de la Tunisie, on peut prendre un guide et lui donner le mandat d'éloigner les importuns, sans oublier de lui préciser qu'on n'a pas l'intention d'acheter quoi que ce soit. Comme les guides perçoivent des commissions dans les boutiques, la précaution n'est jamais inutile et doit être répétée régulièrement.

La mendicité

S’il est une situation susceptible de créer des malentendus et de mettre le voyageur mal à l'aise, c'est bien la mendicité. Plus encore que certaines pratiques commerciales à la limite du harcèlement, la mendicité peut troubler considérablement la relation qu’un étranger entretient avec le pays de sa destination. C'est un problème sérieux auquel est confronté sans discrimination tout voyageur, spécialement le voyageur arrivant de son Nord riche au Sud pauvre.

On ne peut pas traiter à la pièce, au cas par cas, un problème aussi grave. Certaines sociétés en sont plus affectées que d'autres, non pas parce qu'elles sont plus pauvres mais parce que la culture locale ou la religion le favorise. Ainsi, le nombre de mendiants triple durant le ramadan, la ferveur religieuse stimulant le bon musulman qui doit pratiquer l'aumône tous les jours.

Si le voyageur veut une chance de s'en sortir, la seule attitude sensée à adopter c'est : NON, fermement et définitivement NON. Aussi difficile que ce soit. Pour plusieurs excellentes raisons.
-  Le point de vue du voyageur

Les premières raisons de dire non concernent le voyageur lui-même.

Premièrement, le voyageur doit se rentrer dans la tête une fois pour toutes qu'il ne pourra pas régler seul le problème de sous-développement du pays qu'il visite, ni assumer la charge de tous les nécessiteux qu'il va croiser sur sa route.

Deuxièmement, dans certains pays où la mendicité est un métier, voire une institution dont le profit pourrait pratiquement se comptabiliser dans le produit national brut, comme l'Inde, si le voyageur devait donner seulement dix cents à chaque mendiant qui le sollicite, il devrait rentrer chez lui au bout d'une semaine, complètement ruiné.

Troisièmement, le voyageur n'est pas en mesure d'évaluer si le mendiant qui lui réclame de l'argent n’est pas associé, de gré ou de force, à la petite pègre de la mendicité. Celle-ci existe, malheureusement.

Quatrièmement, si le voyageur croit se débarrasser d'un mendiant en lui donnant quelques sous, il peut avoir la surprise de sa vie. Il risque plutôt d'attirer dans son sillage tous les autres mendiants de la ville, informés de façon mystérieuse de sa générosité et qui veulent aussi leur part. Il n'est même pas certain que la personne à qui il a déjà donné ne va pas s'accrocher à ses basques pour toute la durée de son séjour. (Expérience vécue!)



Mendiant en Équateur

Mendiante



-  Le point de vue de la société d'accueil

Les vraies raisons de dire non à la mendicité touchent la société défavorisée elle-même.

Tout d'abord, malgré ce qu'on peut en penser, l'argent de la mendicité est de l'argent malsain. Il enraye les initiatives pour trouver des solutions économiques plus durables à la pauvreté chronique. Il dévalorise les gens et les rend dépendants et passifs.

Ensuite, ce sont très souvent des enfants que leur famille ou leur «protecteur» envoient mendier, parfois même après les avoir mutilés. Qui peut résister à la misère d'un enfant? Donner quelques sous peut soulager temporairement la conscience du donneur, mais c'est aussi très certainement hypothéquer l'avenir de cet enfant qui devrait plutôt se trouver à l'école.

De plus, l'argent de la mendicité encourage la détestable manie de considérer l'étranger comme une vache à lait qu'il suffit de pressurer convenablement et assez fort pour en tirer son profit. Même des gens qui ne mendient jamais normalement se mettent à tendre la main dès qu’ils aperçoivent un touriste. La pratique abusive de la mendicité finit donc par nuire à l'industrie touristique de pays qui ont dramatiquement besoin de devises étrangères fortes pour assurer leur survie économique.

Enfin, la pratique de la mendicité entretient le malentendu culturel qui nuit le plus à ceux qui, à travers les organisations caritatives, sont réellement en mesure d'aider les gens à sortir de leur misère : les pauvres ne peuvent rien faire seuls et doivent compter sur les riches qui seuls savent faire. Le complexe de la dépendance peut vite paralyser toute une communauté.

-  Le sens de la responsabilité

Refuser d'encourager la mendicité, aussi difficile que ce soit et aussi sans-cœur que cela puisse paraître, est l'attitude la plus responsable à adopter. Si on veut aider les populations visitées, qu'on fasse plutôt un don à un organisme reconnu oeuvrant auprès des communautés dans le besoin. Dans le même esprit, il vaut mieux, plutôt que de distribuer son argent à tort et à travers, récompenser le travail et encourager ceux qui font marcher l'économie d'un pays : les artisans et les petits commerçants.

Quelques organismes d’aide internationale :

 
Liste d’organismes d’aide internationale :


Rester en contact en voyage
-  Généralités

Les nouvelles technologies évoluent à une vitesse foudroyante. Il est donc de plus en plus facile de garder contact en voyage. Les sites web suivants donnent des conseils utiles:

-   pratique.fr
-   uniterre

-  Le téléphone


Conseil: 
-  utilisez le web.
 De plus en plus, les cyber-cafés proposent des options pour faire des appels internationaux. Et c'est moins cher que le téléphone classique. Si en plus vous voyagez avec votre propre équipement numérique, utilisez Skype.
-   le routard donne une série de conseils sur comment utiliser son téléphonie mobile à l'étranger.
Aussi sur les applications mobiles de voyage.

Accès aux annuaires téléphoniques internationaux :   le voyageur   wayp

Codes téléphoniques par pays et/ou sous-régions :
le voyageur     american computer resources    country code

-  Les cybercafés

La communication par Internet est devenue la façon la plus répandue de rester en contact avec ses proches pendant un voyage à l’autre bout de la planète.

Il faut savoir que les connexions Wi-Fi se répandent à une vitesse foudroyante sur la planète même dans les coins les plus reculés. Les hébergements qui n'en possèdent pas se raréfient.

Si vous ne voyagez pas avec votre propre équipement numérique, le site suivant permet de vérifier la présence de cafés Internet ou cybercafés dans un pays donné :




Cybercafé


Pour rechercher une connexion (hotspots) Wi-Fi dans le monde :
Pour tout savoir sur l'utilisation intelligente et efficace du e-mail: 
-  Blogs et médias sociaux

-  pratique.fr: si vous voulez animer un blog pendant votre voyage.
-  Uniterre:  pour créer son blog de voyage.
-  Enroutes: idem.

-  Tripit: propose, en anglais, un All-in-One Travel Organizer


-  Le courrier

Si vous voulez utiliser le bon vieux courrier :

Codes postaux : 
GRC database information, pour les codes postaux partout dans le monde. 

Codepostaux.com, pour la recherche d’un code postal dans une vingtaine de pays.

Postes :  GRC database information, pour les services des postes partout dans le monde.
Boite aux lettres

Aide Mémoire

Comprendre et se faire comprendre
  • Pour vous faire comprendre en pays étranger, l'anglais vous sera le plus utile.
  • Dans les pays latino-américains, l'espagnol est quand même plus pratique.
  • A défaut de parler la même langue que vos interlocuteurs, vous devrez vous rabattre sur la gestuelle et le langage non verbal. Assurez-vous tout de même du sens de vos gestes si vous ne voulez pas faire de gaffes.
  • Vous serez mieux apprécié si vous portez une tenue vestimentaire correcte et appropriée.
  • Vous serez mieux traité si vous observez les coutumes locales et vous adaptez aux règles de l'étiquette.
  • Vous serez mieux respecté et vous ferez de meilleures affaires si vous souscrivez aux pratiques commerciales locales.
  • En voyageur avisé, résistez systématiquement aux pressions de la mendicité.
  • Grâces soient rendues à la technologie, il est de plus en plus facile de rester en contact avec ses proches quand on se trouve au bout du monde.
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